Hybristophilia

Une histoire d'amour(s) dévoyé(es)

Présentation

Ils ont sur les mains le sang de trois, dix ou vingt-cinq personnes innocentes, et leurs cellules débordent de lettres d'amour. Cauchemars des uns, leurs noms font battre le coeur des autres. Ils sont transfigurés par la littérature, le théâtre ou le cinéma, et suscitent une émotion inavouable, une excitation mêlée de culpabilité, un désir frénétique, et parfois un authentique amour. Le phénomène porte le nom d'hybristophilie : « l'attirance pour les criminels ». Il a été illustré par les groupies des serial killers Ted Bundy ou Richard Ramirez et, plus récemment, par les inconditionnelles admiratrices des tueurs de masse Eric Harris, Dylan Klebold ou encore Nikolas Cruz. « Paraphilie » selon certains, « fascination morbide » selon d'autres... Aujourd'hui, le succès de certains films et séries en vogue ainsi que l'engouement du public pour le « true crime » pousse, plus que jamais, à s'interroger sur cette attraction mystérieuse bien plus courante qu'il n'y paraît.

Biographie de Viola Di Basilea

« Enfant de l'Apocalypse » neuroatypique au parcours tumultueux, par ailleurs peintre et illustratrice, Viola Di Basilea est née en Suisse en 1984. Dans ce premier ouvrage, « coup de pied dans la bien- pensance », enrichi de témoignages et de nombreuses histoires vraies rigoureusement documentées, elle livre une observation à la fois empathique et acérée d'un phénomène trop souvent réduit à sa version la plus caricaturale : la fascination amoureuse pour les meurtriers. Entre introspection, réflexion philosophique et métaphysique des faits divers, Hybristophilia est une plongée radicale et captivante dans un aspect peu abordé de la culture true crime et une analyse perspicace de notre rapport passionnel au crime et à la violence d'autrui.