L'éditeur qui véhicule le soufre !

Ali boubour et les 77 serial killers

Journal intime d’un « serial mytho »

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Par Nicolas Castelaux
24 septembre 2024
Prix : 28 €

Extrait :

« J'ai rêvé d'Ed Kemper la nuit dernière. L'ogre de Santa Cruz s'immisce parfois dans mon inconscient quand la nuit tombe, et ça finit souvent très mal pour moi. […] Je me retrouve seul en face de lui dans une salle d'interrogatoire. John Douglas et Roger Depue referment la porte à double tour derrière nous et se réfugient derrière le grand miroir sans tain pour assister au spectacle qui va suivre. Je me présente à Ed comme étant un spécialiste mondial venu tout droit de France pour lui faire avouer des meurtres supplémentaires. Le grand gaillard me sourit crânement, l'air de dire “Tu peux toujours essayer, microbe !” Il se lève et d'un coup sec, fait péter les chaînes qui lui entravent les mains. Derrière la baie vitrée, personne ne vient à mon secours. Le géant m'ordonne de m'agenouiller. De peur qu'il ne m'arrache la tête de ses mains nues, j'obéis en me mordant les lèvres. » Ali Boubour, écrivain à succès qui se targue d'avoir recueilli les confessions de 77 serial killers, est plongé dans la tourmente. Le Quatrième Orifice, un mystérieux collectif d'enquêteurs du web, expose les uns après les autres les nombreux mensonges sur lesquels il a bâti sa carrière. Comment notre valeureux expert interstellaire va-t-il défendre son honneur ? Quels secrets inavouables cache-t-il au fond de ses archives ? Comment va-t-il tenter de camoufler les traces de l'une des plus grandes impostures littéraires de ces trente dernières années ? Dans cette farce inspirée d'événements réels, Nicolas Castelaux retrace avec cynisme la dérive d'un chouchou des médias devenu en quelques mois la risée des réseaux sociaux, grâce à la persévérance de férus de faits divers en quête de vérité.

Front 242

Catch The Men

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Par Eric Duboys
1er mai 2024
Prix : 65 €

Extrait :

En dépit de ses 40 ans d'existence, Front 242 est demeuré un groupe dont, sur le plan biographique, même la part la plus fervente de son public n'avait jusque-là à sa disposition qu'une quantité très limitée d'informations. Non que le quatuor ait travaillé à toute force à cultiver le mystère, mais tant son esthétique visuelle et sonore que ses modes d'intervention, le concept même de « commando » caractéristique de sa démarche, ont pu, par la force des choses, laisser dans l'ombre une bonne part de ce qui avait fait son histoire, envisagée en tant qu'aventure humaine. Il s'agissait donc, en premier lieu, de retracer dans le détail le singulier parcours de la formation, qui l'aura vu en l'espace de quelques années passer du statut de petit groupe belge confidentiel à celui de figure majeure, internationalement reconnue, dans l'histoire des musiques électroniques. Front 242 l'a dû à des productions discographiques aussi novatrices que dépourvues de concessions, mais peut-être plus encore à un exercice de la scène sans commune mesure avec ce qui pouvait alors se pratiquer au sein de ce genre d'expression musicale, encore très mal considéré lorsque le groupe est apparu. Mais l'enjeu consistait aussi et surtout à s'efforcer de creuser aussi loin que possible derrière les seules données factuelles, et de rendre compte de ce qu'aura représenté un tel parcours aux yeux des protagonistes eux-mêmes, qui jusque-là s'étaient toujours montrés relativement réticents à tout épanchement d'ordre personnel. Catch the Men est donc le fruit de nombreux entretiens, ayant couru sur près de trois années, réalisés avec les quatre membres du groupe (Richard 23, Jean-Luc De Meyer, Patrick Codenys et Daniel B.), qui chacun livrent, en s'opposant parfois, leurs sentiments sur pareille aventure. L'oeuvre discographique (mais également visuelle) est, elle aussi, analysée au plus près, afin d'en dégager toute la pertinence et la richesse, tout comme sont également largement abordés les chemins musicaux parallèles qu'ont pu emprunter au fil du temps chacun des membres en dehors de la formation mère, ayant produit au final un corpus d'oeuvres tout à fait considérable et d'une surprenante variété.

Sing Backwards And Weep

Mémoires

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Par Mark Lanegan
1er mai 2024
Prix : 34 €

Extrait :

Des coulisses du "rock de Seattle", Lanegan ne nous cache rien. Dans son récit, il y a tout ce qu'on aurait préféré ne pas savoir sur ce courant musical fascinant, et pourtant on se laisse entraîner dans cette existence hors norme peuplée de personnages surprenants. « Mark Lanegan - primitif, brutal, apocalyptique - que demander de plus ! » - Nick Cave, auteur de the Sick Bag Song et The Death Of Bunny Monroe « D'une brutalité pleine d'honnêteté mais ne s'apitoyant jamais sur son sort, Lanegan trace le tableau introspectif de la naissance même du génie, sur le fil du rasoir, entre beauté et annihilation. Comme un Monet recevant un coup de couteau rouillé, Sing Backwards and Weep est un tableau à couper le souffle, mais sa lecture en est douloureuse. Une fois ouvert, il m'a été impossible de reposer ce livre. » - D. Randall Blythe, auteur de Dark Days et chanteur de Lamb of God « Si vous vous êtes déjà demandé comment la musique de Mark Lanegan a pu éclore, voici un aperçu de l'obscure crasse sur laquelle elle a pris racine. Sing Backwards and Weep est bel et bien un récit affreux, nu et authentique. » - Michael C. Hall de Dexter et Six Feet Under « Une autobiographie où tous les coups sont permis, d'une honnêteté sans compromis. Ce qui élève Sing Backwards and Weep au-dessus du lot, c'est qu'il permet un regard sur l'évolution de Lanegan en tant qu'artiste, de ses premières influences musicales au chanteur et compositeur inimitable que l'on connaît aujourd'hui. » - Tom Hansen, auteur de American Junkie et This Is What We Do « Certains livres vous amusent, certains vous intriguent, et d'autres - ils sont rares - comme Sing Backwards and Weep de Mark Lanegan vous prennent à la gorge et vous entraînent dans les tréfonds du cerveau de l'auteur jusqu'à ce que vous voyiez et éprouviez les mêmes choses que lui. C'est le genre de livres que j'aime. Dégueulasse, d'une grande humanité, et aussi douloureux qu'un jet d'acide dans l'oeil. » - Jerry Stahl, auteur de Permanent Midnight, I, Fatty et Happy Mutant Baby Pills

Black Metal

L'évolution du culte

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Par Dayal Patterson
1er mai 2024
Prix : 75 €

Extrait :

Le black metal est probablement la plus extrême de toutes les musiques, véritable démon dévorant ses adeptes. Cet ouvrage est une anthologie couvrant presque trente années de ce courant musical extrême, comprenant plusieurs centaines de pages de photographies et d'interviews des membres de : Venom, Mercyful Fate, Bathory, Hellhammer, Celtic Frost, Sodom, Slayer, Kreator, Destruction, Vulcano, Sarcofago, Blasphemy, Samael, Rotting Christ, Necromantia, VON, Tormentor, Master's Hammer, Gehenna, Gorgoroth, Trelldom, Cradle of Filth, Dimmu Borgir, Mütiilation, Vlad Tepes, Belketre et les Légions Noires, Dissection, Watain, Marduk, Funeral Mist, Shining, Graveland, Infernum, Behemoth, Enslaved, Satyricon, Isengard / Storm, Ulver, Windir, Negura Bunget, Hades, Primordial, Arcturus, Manes, In the Woods, Ved Buens Ende, Fleurety, Sigh, Dodheimsgard, Mysticum, Aborym, Blacklodge, Amesoeurs / Alcest, Fen, Wolves in the Throne Room et bien d'autres ! Constitué par des entretiens exclusifs avec les figures essentielles de ce genre musical, Black Metal L'Évolution du Culte est à ce jour le guide le plus complet sur cette forme fascinante et controversée du metal extrême. Par son ampleur et sa profondeur, cet ouvrage épique tient de l'encyclopédie. Des pionniers des années 80 à la renaissance explosive du genre en Scandinavie, sans oublier les rejetons les plus divers d'aujourd'hui, Black Metal se saisit du développement de ce mouvement musical in extenso. L'auteur, Dayal Patterson, a commencé sa carrière professionnelle en 2005, après avoir lancé son propre magazine musical, Crypt. Depuis lors, il contribue régulièrement à des publications comme Record Collector, The Quietus, Terrorizer, Decibel, Classic Rock Presents… et, surtout, le magazine Metal Hammer, pour lequel il écrit depuis 2006. Il a également participé aux notes d'albums de célèbres groupes, dont les pionniers du post-punk Killing Joke et les légendes du black metal Marduk.

La peur

Crise du siècle ?

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Par Raffaël Enault et Jérémie Kroubo Dagnini
30 avril 2022
Prix : 34 €

Extrait :

Depuis 2001 et les attentats du 11 septembre, l'humanité est entrée de manière violente dans un nouveau siècle. En effet, en moins de vingt ans, le monde a subi de nombreux bouleversements : guerres, attentats, crises écologiques, économiques, idéologiques et sanitaires… Au point de le transformer ? Probablement. Or, que nous inspire l'incertitude inhérente à tous ces changements, sinon de la peur ? Dans le cadre d'une approche pluridisciplinaire qui pourra faire appel autant aux réflexes et compétences de sociologue que d'anthropologue, d'historien, d'ethnologue, de philosophe, de civilisationiste, de journaliste, de juriste, de psychologue, ou encore d'artiste, cet ouvrage collectif étudie en profondeur les multiples formes que peut revêtir ce sentiment de peur, sans omettre, bien sûr, de s'intéresser à ses conséquences sociétales au présent, et, par conséquent, au futur que nous bâtissons en commun. Peur individuelle ou collective ? Peur raisonnée ou irrationnelle ? Peur sanitaire ? Peur économique ? Peur et terrorisme ? Peur et guerre ? Politique de la peur ? Peur et contre-pouvoir ? Peur et sexualité ? Peur du « genre » ? Peur de la vieillesse ? Peur des images ? Peur du numérique ? Peur de l'homme noir ? Éco-anxiété ? Collapsologie ? La peur dans l'art ? Sous la direction de JKD et Raffaël Enault, vingt-deux brillants auteurs venant d'horizons divers proposent une réflexion sociologique inédite, à résonance parfois internationale, autour de l'ensemble de ces questions somme toute légitimes et évidemment non exhaustives. Une oeuvre originale, éclectique et exigeante scrutant ce bel échantillon de peurs qui reflètent le climat anxiogène du début du 21e siècle. JKD est chercheur, spécialiste en études culturelles et postcoloniales. Il est l'auteur de nombreux essais et articles sociologiques sur la musique jamaïcaine et les musiques noires. Raffaël Enault est écrivain et réalisateur. Il publie en 2018 aux éditions Robert Laffont, Dustan Superstar, unique biographie de Guillaume Dustan. En 2020, il réalise son premier film, Un instant de bonheur (A Glimpse of Happiness), une comédie noire retenue en sélection officielle au Festival international du film d'Oldenbourg (2021).

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