L'éditeur qui véhicule le soufre !

Le cri des pendues

Les crimes réels et imaginaires de Gerard Schaefer

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Par Yvonne Mason
23 décembre 2021
Prix : 30 €

Extrait :

Les hurlements des victimes de Gerard Schaefer sont restés muets pendant près de trente-quatre ans. Grâce à cet ouvrage, ils se font enfin entendre. Un jour de juillet 1972, Nancy Trotter et Pamela Sue Wells furent emmenées de force sur Hutchinson Island, une petite île de Floride infestée de moustiques et d'alligators. Elles furent attachées, bâillonnées et pendues à un palétuvier par un homme en qui elles avaient pourtant confiance. Laissées seules le temps que leur bourreau aille se procurer d'autres instruments de torture, elles parvinrent péniblement à s'échapper d'une mort certaine. Ce fait divers mena les enquêteurs sur la piste d'un tueur en série qui, avant 1972, avait opéré sous les radars. Face à lui, les forces de l'ordre se trouvaient en territoire inconnu. Le suspect était un flic véreux obsédé par la pendaison et la nécrophilie, auteur d'un sinistre carnet de route intitulé Journal d'un tueur. Nancy Trotter et Pamela Wells n'étaient que deux des neuf victimes officielles de ce criminel hors normes qui est soupçonné d'avoir assassiné 34 autres victimes inconnues. La traînée de cadavres qu'il laissa derrière lui allait de Fort Lauderdale en Floride à l'Europe et à l'Afrique du Nord. Seul ouvrage de fond abordant les zones d'ombre du parcours criminel nébuleux de Gerard Schaefer, Le cri des pendues donne enfin une voix à ces victimes. Au travers d'extraits explicites de sa correspondance avec des journalistes et des profilers du FBI, Schaefer dévoile ses secrets les plus abjects. Grâce à Yvonne Mason, une ancienne chasseuse de prime diplômée en criminologie, les hurlements de ses nombreuses victimes ne résonnent plus dans le néant.

Satan en Californie

Anton LaVey et le satanisme moderne

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Par Cédric Monget
24 avril 2020
Prix : 30 €

Extrait :

Dans une vieille maison de San Francisco, la nuit de Walpurgis 1966, a lieu une étrange cérémonie : une messe noire. C'est à cet endroit précis, cette nuit-là, qu'est né le satanisme moderne. Une jeune femme nue en guise d'autel, des tentures noires marquées du visage du diable, un décorum de film d'horreur, l'interlope bohème san franciscaine pour fidèles et, maître de cérémonie, Anton LaVey. Bientôt, cet homme sera devenu le pape noir de cette religion nouvelle. Jusqu'à ce jour, il n'a fait l'objet que d'hagiographies ou de pamphlets hostiles, aucune monographie distanciée ne lui a été consacrée, pas plus qu'à sa pensée. Sans doute le côté dérisoire du personnage et la dimension sulfureuse de ses idées y ont été pour beaucoup. Ce livre se donne pour but d'y remédier car, entre caricature et provocation, le père du satanisme moderne et son église incarnent une certaine Amérique, celle qui voue un culte au succès matériel tout en ayant la nostalgie du sacré, qui confond arrivisme et darwinisme social, qui passe sans sourcilier du puritanisme à l'immoralisme militant. Anton LaVey n'a jamais cessé de mentir sur lui-même et ses mensonge ont, à leur tour, continuellement nourri les fantasmes de ses proches ou de ses adversaires, des fidèles ou des indifférents, des journalistes ou des universitaires. Mensonges sur mensonges, donc, mais mensonges féconds. Car cette vie imaginaire et le personnage qu'il a contribué à créer sont partie prenante de son oeuvre : l'Église de Satan. Lawrence Wright, un journaliste qui a su pénétrer l'intimité du pape noir, écrivait à ce propos : « Anton LaVey était, lui-même, sa plus belle création suprême, un projet satanique par excellence… » En entrant dans le jeu du grand prêtre de Californie sans se laisser duper, en lisant ses écrits au premier degré mais avec lucidité, en retraçant avec précision l'histoire de l'Église de Satan, Cédric Monget perce à jour ce « projet satanique » et nous montre à quel point la vie et l'oeuvre d'Anton LaVey sont révélateurs de l'Amérique d'aujourd'hui et du monde de demain.

Killing For Culture

Tome 2

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Par David Kerekes
24 avril 2020
Prix : 34 €

Extrait :

Killing for Culture explore les images de mort et de violence et l'obsession humaine consistant à les regarder - ou à ne pas les regarder. Démarrant sur la mythologie des soi-disant films « snuff » et son évolution au sein de la culture populaire, cet ouvrage retrace la mort et ses artifices, en passant par les « mondo » des années 60, les meurtres de Daniel Pearl et Nick Berg, le porno dark, Gimme Shelter et le guro notamment. C'est ainsi que prend forme une époque de véritables atrocités, transformant irrévocablement notre manière de fonctionner en tant que société. Au contraire des images de sexe, clandestines et projetées en privé seulement, les images de mort furent rendues publiques dès les débuts du cinéma. Thomas Edison, père de l'ère moderne, nourrit l'appétit voyeuriste des spectateurs en reconstituant dans ses films des exécutions capitales. Un siècle plus tard, les mises à mort sont devenues authentiques et le monde s'effare des brutalités disponibles gratuitement sur Internet. Certains de ces films sont le fait d'individus utilisant leur téléphone portable - Luka Magnotta, par exemple, ou les adolescents connus sous le nom des maniaques de Dniepropetrovsk. D'autres sont tournés avec un équipement haute gamme et distribués par des groupes organisés, tels que les militants extrémistes de l'État islamique. Killing for Culture, c'est l'ultime décryptage des plus sombres des images filmées.

Lady Killer

L’histoire vraie du plus médiatique tueur en série de tous les temps

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Par Fabien Richard
20 février 2020
Prix : 28 €

Extrait :

Fermez les yeux. Imaginez une forêt un soir de pleine lune dont le silence serait troublé par le bruit d'un corps que l'on traîne sur le sol. Imaginez cet homme que rien ne vouait à devenir un prédateur, un monstre. Imaginez cet ensemble de hasards qui aura conduit à la mort de dizaines d'innocentes, à la transformation d'un étudiant en droit en un serial killer de renommée mondiale, connu par le plus grand nombre comme étant le plus grand des tueurs qu'aura fait naître l'Amérique. Elles s'appelaient Lynda Ann, Roberta, Janice, Debra, Kimberly ; il s'appelait Theodore Robert Bundy, le célèbre tueur d'étudiantes, le « Lady Killer ». À travers son oeuvre, Fabien Richard revient sur ce parcours macabre qui aura conduit Ted de Seattle à Tallahassee, de l'église au perron de l'enfer, faisant d'un jeune homme élégant, intelligent et studieux, le fils du Diable sur les rives du Styx. Laissez-vous emporter par le courant tumultueux d'une déferlante d'émotions aux confins des souffrances de l'âme humaine et affrontez la folie d'un assassin qui semblait pourtant être le gendre idéal. N'auriez-vous pas souhaité danser un soir avec Ted ? N'auriez-vous pas aimé passer une nuit torride dans ses bras ? N'auriez-vous pas voulu devenir son ami et boire une bière en sa compagnie dans une taverne de l'Utah ? Venez découvrir Theodore, soyez effrayé par Ted, venez affronter le Lady Killer en découvrant la pièce de théâtre de Fabien Richard, cet OVNI littéraire !

Killing For Culture

Tome 1

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Par David Kerekes
26 janvier 2020
Prix : 36 €

Extrait :

Au contraire des images de sexe, clandestines et projetées en privé seulement, les images de mort furent rendues publiques dès les débuts du cinéma. Thomas Edison, père de l'ère moderne, nourrit l'appétit voyeuriste des spectateurs en reconstituant dans ses films des exécutions capitales. Un siècle plus tard, les mises à mort sont devenues authentiques et le monde s'effare des brutalités disponibles gratuitement sur Internet. Certains de ces films sont le fait d'individus utilisant leur téléphone portable - Luka Magnotta, par exemple, ou les adolescents connus sous le nom des maniaques de Dniepropetrovsk. D'autres sont tournés avec un équipement haut de gamme et distribués par des groupes organisés, tels que les militants extrémistes de l'État islamique. Killing for Culture explore ces images de mort et de violence et l'obsession humaine consistant à les regarder - ou à ne pas les regarder. Démarrant sur la mythologie des soi-disant films « snuff » et son évolution au sein de la culture populaire, cet ouvrage retrace la mort et ses artifices dans les documentaires « mondo » qui émergèrent au milieu des années 60, et plus tard la pornographie du faux snuff qui trouva son public grâce à Necrobabes et autres sites web. Cependant, c'est quand les vidéos montrant les meurtres de Daniel Pearl et Nick Berg firent surface dans les années 2000 que prit forme une époque de véritables atrocités, transformant irrévocablement notre manière de fonctionner en tant que société. De Exécution d'un Bandit Chinois en 1904 à Unabridged Agony, en passant par Cannibal Holocaust ou le suicide de R. Budd Dwyer, l'ultime décryptage des plus sombres des images filmées.

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