L'éditeur qui véhicule le soufre !

Les mots du mal

Mes correspondances avec des tueurs

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Par David B. Deckard
17 février 2018
Prix : 32 €

Extrait :

Tant d'ouvrages sur le thème des tueurs en série ont déjà été écrits. Nombreux sont ceux qui tentent d'expliquer le phénomène en relatant leur parcours et en décortiquant leur psychologie. Pendant des années, j'ai lu avec avidité nombre de ces récits, animé par une curiosité grandissante pour cette catégorie de criminels, ainsi que par une quête de réponses sur mes propres abysses. Mais cela ne me suffisait plus. Je voulais aller encore plus loin dans cette exploration tout en cherchant à cerner l'origine profonde de mon intérêt pour ce sujet. Pour affronter ma laideur intérieure comme on affronte un reflet défiguré dans le miroir, je me suis un jour résolu à prendre la plume pour écrire à certains de ces criminels irrécupérables dont j'avais lu les sordides exploits. Ce livre est le fruit de sept ans de correspondance quotidienne avec différents tueurs en série, pour la plupart de renommée internationale. J'y relate leur biographie, la nature de mes échanges avec eux et leur impact sur mon psychisme et mon quotidien. J'explore aussi la dimension culturelle des tueurs en série, tant sur le versant populaire que sur un autre, bien plus cru et marginal que vous aurez le loisir de découvrir. De Richard Ramirez à David Berkowitz en passant par Ian Brady, vous allez découvrir ou redécouvrir, sous un angle nouveau et intime, une pléiade de tueurs en série bien connus, et d'autres qui le sont moins. Tous ont quelque chose en commun : chacun, à leur manière, en des temps et des lieux différents, ont repoussé les limites de la cruauté humaine et de l'ignominie. À présent, suivez-moi et surtout, ne vous éloignez pas. On va faire un bout de chemin ensemble. Les monstres n'existent pas. Il n'y a que l'humain, et c'est bien assez effroyable.

Les dossiers Sadique-master

Dissection du cinéma underground extrême

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Par Tinam Bordage
17 mars 2017
Prix : 32 €

Extrait :

Nous savons déjà que les comédies sont conçues pour faire rire, que l'action se doit de divertir, que l'horreur procure frissons et angoisses, que le porno excite, que le drame provoque des larmes. Mais que sait-on d'oeuvres comme Subconcious Cruelty, Begotten ou Melancholie der Engel ? Absolument rien. C'est l'étrangeté totale, l'expérience de l'inconnu. C'est cette ascension vers un ailleurs mental qui rompt avec toutes les conventions cinématographiques et artistiques, en les transgressant. Plusieurs questions s'imposent : qu'est-ce qui a pu contribuer à la création et à l'évolution d'un tel cinéma ? Et pourquoi aimons-nous cet art si singulier, sensé nous inspirer de la répulsion ? Pourquoi exerce-t-il chez nous une telle attraction ? Les réponses se trouvent dans ce livre. Rétrospectives et dissections sont les méthodes appliquées pour explorer tous les horizons possibles et imaginables d'un certain cinéma extrême, allant du gore allemand aux films undergrounds new-yorkais des années 80, au Bis d'exploitation crasseux et immoral, aux OFNI expérimentaux les plus déments, jusqu'à l'intégration de la pornographie dans le cinéma déviant. Nous analyserons les éléments majeurs de cet art si fascinant, les cinéastes bafoués, censurés, relégués dans leur microcosme, ceux qui ont osé. Nous aborderons le mythe du snuff movie, explorerons les oeuvres trop ambigües pour être évoquées ailleurs, les inabordables, les inaccessibles, celles dont personne ne veut parler et qui, à ce jour, demeurent encore inconnues pour d'obscures raisons.

La renaissance magique

L'oeuvre inaugurale des Trilogies Typhoniennes

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Par Kenneth Grant
17 février 2017
Prix : 34 €

Extrait :

Lorsque le manuscrit originel de ce livre fut soumis pour publication, l'auteur se vit dire qu'il avait fourni « trop de matériaux pour un seul livre ». Ceci s'est avéré exact. L'oeuvre ici présentée - dans une édition revue et augmentée - devint le premier volume de trois Trilogies. Celles-ci se livrent à une analyse détaillée de certaines traditions occultes qui existaient longtemps avant l'époque chrétienne, qui survécurent à leurs persécutions et leurs anathèmes et réapparurent dernièrement dotées d'une vigueur renouvelée. La continuité de ce courant magique tel qu'il est reflété dans l'oeuvre d'Aleister Crowley, Austin Osman Spare, Dion Fortune entre autres est ici retracée à travers la Tradition Tantrique d'Extrême Orient, le Culte Sumérien de Shaitan et les rites Draconiens, Sabéens ou Typhoniens des dynasties « obscures » de l'Ancienne Égypte. La magick sexuelle et les rites mystérieux sont pratiqués depuis toujours. Les drogues et d'autres substances ont constamment été utilisées pour induire l'extase, pour produire des visions et faciliter le commerce avec les habitants d'autres mondes ou plans de conscience. Mais une explication d'initié du processus telle qu'elle est présentée ici a rarement été publiée. La tradition magique authentique rétablie par des Adeptes comme Crowley est ici reliée à ses anciennes sources et rapprochée de phases contemporaines de l'occultisme qui élaborent une Nouvelle Gnose pour remplacer les vieilles superstitions stériles nées de l'incompréhension de l'ancienne. Comme contribution à la tradition occulte, La Renaissance Magique et les autres volumes sont devenus des livres de référence dans leur domaine particulier.

L'Anthroposophie

De l'occultisme aux révolutions minuscules

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Par Christian Bouchet
17 février 2017
Prix : 28 €

Extrait :

L'anthroposophie a été créée dans le premier quart du XXème siècle par un intellectuel autodidacte du nom de Rudolf Steiner (1861-1925). Issu de la petite bourgeoisie autrichienne, il vécut une série de semi-échecs professionnels jusqu'à ce qu'il découvre, à près de quarante ans, sa voie : l'animation d'une structure ésotérico-occultiste. Pendant plus d'une décennie, Rudolf Steiner sera ainsi, dans les pays de l'Europe germanique, la cheville ouvrière de l'étrange Société théosophique. Puis, il prendra son indépendance et il créera sa propre fraternité - la Société anthroposophique - qu'il dotera d'un corpus doctrinal complexe et qu'il engagera dans une série d'initiative allant de la spiritualité pure aux marges de la politique. En 1913, Rudolf Steiner fit édifier, en Suisse, le quartier général de son mouvement. Nommé le Goetheanum, c'est une surprenante construction à l'architecture révolutionnaire, qui fut bientôt présentée comme le siège d'une Université libre de science de l'esprit. À partir de ce lieu, Rudolf Steiner suscita la naissance et coordonna le développement de multiples projets incarnant dans les faits sa vision du monde et de l'homme. Tous ont perduré jusqu'à nos jours et il existe, actuellement, une importante nébuleuse anthroposophique regroupant, autour de la société mère, des mouvements spécialisés dans les soins médicaux, l'agriculture, l'architecture, l'enseignement, l'art de la danse, la banque, l'altermondialisme, etc. De ce fait, bien que peu connue, l'anthroposophie a une influence, discrète mais non négligeable, dans de multiples secteurs. C'est ce qu'explique et révèle ce livre.

Rudolf Steiner

Entre Lucifer et Arhiman

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Par Christian Bouchet
24 janvier 2017
Prix : 28 €

Extrait :

Il est, dans le Jura suisse, une petite ville du nom de Dornach. Coquette et propre, elle n'a cependant rien d'exceptionnel et elle n'est nullement différente des communes qui l'entourent. Rien ne légitimerait donc qu'elle soit mondialement connue, si une des collines qui la surplombe ne portait un bâtiment à l'architecture étrange : le Goetheanum. Celui-ci est le siège d'une « grande école » bien particulière : l'Université libre de science de l'esprit. Elle cohabite dans ses locaux avec une association internationale : la Société anthroposophique universelle. Ces deux structures sont issues de la pensée et de l'action d'un individu de génie : Rudolf Steiner. Cet homme a été un touche à tout qui s'est intéressé à de multiples sujets allant de la pédagogie à l'agriculture en passant par la médecine, la réforme du christianisme, l'architecture, l'ésotérisme, etc. Il a de ce fait souvent dérangé les certitudes acquises et il s'est attiré son lot d'ennemis et de détracteurs. Ainsi, on a beaucoup médit de lui et il a été accusé, selon les périodes, de son vivant ou après sa mort, d'être un agent des jésuites ou des juifs, un théoricien pangermaniste, un antisémite, le chef d'une secte, un visionnaire illuminé, etc. De nos jours Rudolf Steiner a une image floue. Il est incontestablement connu mais il ne l'est, la plupart de temps, que partiellement pour ses interventions dans tel ou tel secteur de la société : il y a un Steiner thérapeute, un Steiner architecte, un Steiner écolo, etc. L'objet de ce livre, qui n'entend prendre partie ni pour ni contre l'homme et ses thèses, est de faire découvrir - ou redécouvrir - le véritable Rudolf Steiner dans la totalité de sa personnalité et de sa pensée.

Gilles de Rays

Une grande figure diabolique

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Par Roland Villeneuve
21 juin 2016
Prix : 26 €

Extrait :

Nombreux sont les ouvrages à avoir tenté de redorer le blason du seigneur Gilles de Rays, figure tragique du Moyen Age, alchimiste maudit, diaboliste et esthète nécrophile, dont la carrière de bouilleur d'enfants a terni le statut de héros national. Cet ouvrage marque une réaction contre ce genre par trop facile et tendancieux. Avant tout, nous avons cherché à être exact, à ne rien écrire qui ne soit immédiatement vérifiable et les hypothèses que nous avons pu formuler tiennent toujours compte d'une source digne de foi. Quelle influence joua de façon déterminante sur l'évolution de sa névrose ? Une éducation désordonnée ; un mariage consanguin qui put développer une prédisposition héréditaire aux pratiques d'une dévotion maladive ; la compagnie d'une sainte qu'il ne put sauver, ou, simplement, la lecture de quelques ouvrages malsains ? Le maréchal de Rays, dont la somptuosité criminelle jamais ne connut d'égale fut, par excellence, l'homme d'une telle époque qui, au raffinement artistique et religieux, alliait la cruauté et la plus effrénée débauche. Dans le domaine de tout ce qui dépasse la nature, l'esprit éprouve une certaine gêne à concevoir que l'on peut aisément passer de la mystique divine à la mystique diabolique. C'est pourtant là que réside la seule explication du « cas » de Gilles de Rays, qui, sans transition, passa du camp de Dieu dans celui du Maudit.

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