Satan en Californie

Anton LaVey et le satanisme moderne

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Par Cédric Monget
24 avril 2020
Prix : 30 €

Extrait :

Dans une vieille maison de San Francisco, la nuit de Walpurgis 1966, a lieu une étrange cérémonie : une messe noire. C'est à cet endroit précis, cette nuit-là, qu'est né le satanisme moderne. Une jeune femme nue en guise d'autel, des tentures noires marquées du visage du diable, un décorum de film d'horreur, l'interlope bohème san franciscaine pour fidèles et, maître de cérémonie, Anton LaVey. Bientôt, cet homme sera devenu le pape noir de cette religion nouvelle. Jusqu'à ce jour, il n'a fait l'objet que d'hagiographies ou de pamphlets hostiles, aucune monographie distanciée ne lui a été consacrée, pas plus qu'à sa pensée. Sans doute le côté dérisoire du personnage et la dimension sulfureuse de ses idées y ont été pour beaucoup. Ce livre se donne pour but d'y remédier car, entre caricature et provocation, le père du satanisme moderne et son église incarnent une certaine Amérique, celle qui voue un culte au succès matériel tout en ayant la nostalgie du sacré, qui confond arrivisme et darwinisme social, qui passe sans sourcilier du puritanisme à l'immoralisme militant. Anton LaVey n'a jamais cessé de mentir sur lui-même et ses mensonge ont, à leur tour, continuellement nourri les fantasmes de ses proches ou de ses adversaires, des fidèles ou des indifférents, des journalistes ou des universitaires. Mensonges sur mensonges, donc, mais mensonges féconds. Car cette vie imaginaire et le personnage qu'il a contribué à créer sont partie prenante de son oeuvre : l'Église de Satan. Lawrence Wright, un journaliste qui a su pénétrer l'intimité du pape noir, écrivait à ce propos : « Anton LaVey était, lui-même, sa plus belle création suprême, un projet satanique par excellence… » En entrant dans le jeu du grand prêtre de Californie sans se laisser duper, en lisant ses écrits au premier degré mais avec lucidité, en retraçant avec précision l'histoire de l'Église de Satan, Cédric Monget perce à jour ce « projet satanique » et nous montre à quel point la vie et l'oeuvre d'Anton LaVey sont révélateurs de l'Amérique d'aujourd'hui et du monde de demain.

Confessions d'un mangeur d'opium

Témoignage d'un drogué

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Par Thomas de Quincey
15 juin 2012
Prix : 32 €

Extrait :

Thomas de Quincey (1785-1859) fut un des écrivains anglais les plus célèbres de son temps. L'audience de son ouvre dépassa de loin les frontières des îles Britanniques et de son époque et l'on sait qu'il fut un modèle tant pour Edgar Allan Poë, Charles Baudelaire, Nikolaï Gogol ou Jorge Luis Borges que pour Hector Berlioz à qui il inspira le thème de la Symphonie fantastique. Auteur brillant, Quincey fut aussi un opiomane frénétique durant toute sa vie et il a rendu compte de son addiction de manière détaillée dans Confessions d'un mangeur d'opium. Ce livre est à ce titre un document du plus grand intérêt car c'est la première description en Europe des effets de cette drogue que Thomas de Quincey décrit ainsi : « Le vin conduit toujours l'homme à la marge de l'absurdité et de l'extravagance, et au delà d'une certaine mesure, il a pour effet, de volatiliser, de disperser les énergies intellectuelles, tandis que l'opium semble toujours faire succéder le calme au désordre, la concentration à l'éparpillement. Pour tout dire en peu de mots, un homme qui est ivre ou qui tend vers l'ivresse, se trouve et sent qu'il se trouve dans une condition qui donne la prépondérance à la partie purement humaine, et trop souvent à la partie bestiale de la nature, tandis que le mangeur d'opium sent s'exalter en lui la partie la plus divine de cette nature, c'est-à-dire que les affections morales jouissent en lui d'une sérénité sans nuage sur laquelle plane la grande et majestueuse lumière de l'intelligence. »

Croisade contre le Graal

Grandeur et chute des Albigeois

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Par Otto Rahn
16 mars 2015
Prix : 30 €

Extrait :

Croisade contre le Graal est un livre qui mérite doublement d'être lu. Tout d'abord pour ce qu'il nous conte : la lutte acharnée de l'Église catholique contre l'hérésie cathare qui dura de 1209 à 1255 et qui ravagea le Languedoc et le comté de Toulouse. Ensuite, pour l'étrange personnalité de son auteur, Otto Rahn, dont on sait qu'il a inspiré à Steven Spielberg le personnage d'Indiana Jones. Rahn mena plusieurs expéditions en Ariège, où il pensait prouver la véracité historique de la légende du Parzifal de Wolfram von Eschenbach et ainsi trouver le Graal qu'il considérait être un symbole païen. Cet individu fut pour le moins hors du commun puisque ce spécialiste des Cathares, des troubadours et de la littérature romane du Moyen Âge fut aussi membre de la SS à partir de 1935, où, en tant qu'archéologue, il poursuivit ses recherches sur le Catharisme et le Graal. Incorporé à l'état-major de Himmler, il y rencontre Karl Wolff et entretient des relations avec le mystérieux Karl Maria Wiligut, surnommé le « Raspoutine de Himmler ». En 1939, il démissionne de l'organisation après que son homosexualité ait été dénoncée. Son destin s'achève le 13 mars 1939, sur le glacier de l'Empereur sauvage, en Autriche, où il est retrouvé mort de froid, à la manière de l'Endura cathare. Il y a là tous les éléments pour faire de Croisade contre le Graal un ouvrage sulfureux et maudit à ne pas mettre entre toutes les mains...

Michael Jackson

Fabrication d'un monstre

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Par Jean-Paul Bourre et Rog Jarl Mojo
18 avril 2013
Prix : 32 €

Extrait :

Qui est Michael Jackson ? Le pédophile accusé de détournement de mineurs et d'abus sexuels en 1993, enfermé dans sa propriété de Neverland, cloîtré dans ses névroses, qui confiera à la chanteuse Diana Ross, sur le ton du secret : « J'ai l'impression d'être à la fois un enfant et une très vieille dame » ? Un mutant, venu d'un autre espace, à la tête de son commando vêtu de cuir, tel qu'il apparaît dans Bad ou Beat It, entre West Side Story et Terminator ? Ou bien un manipulateur, un stratège planétaire, capable de brouiller les pistes ? Ce livre s'attache à révéler la face sombre de Michael Jackson, prince de la société du spectacle et du rêve américain, ses scandales, ses peurs, sa solitude médiatique. Derrière le masque de l'idole, le caisson à oxygène, les opérations de chirurgie esthétique, l'inceste, ses rêves mégalomaniaques de « Messie virtuel », il y a la perception de la différence et de la difformité qui fait de lui le frère maudit d'Elephant Man. Ce livre est aussi une quête passionnée et critique, une sorte d'opéra sang et or, une plongée vertigineuse dans l'âme du monstre. La deuxième partie, Dead On Arrival, vient prolonger ces premières orientations en se focalisant sur les différents éléments ayant précédé - et précipité - la mort de Michael Jackson. Y sont abordés, en plus des événements saillants de sa vie, ses dernières errances, le traitement médiatique de l'événement, retranscrit quasiment heure par heure, et ce qui va rester de l'héritage Jackson…

Georges Bataille

Ou l'envers de la philosophie

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Par Frédéric Altberg
17 février 2014
Prix : 28 €

Extrait :

Georges Bataille (1897-1962) n'est pas seulement un écrivain sulfureux auteur de romans érotiques dérangeants, mais il est avant tout ce philosophe scandaleux, unique dans toute l'histoire de la pensée, qui s'est donné pour tâche de renverser la philosophie traditionnelle et académique en exhibant tout ce qu'elle rejette avec horreur et dont elle ne veut rien savoir : l'articulation humaine, non pas au simple plaisir, mais plus profondément à la jouissance à travers les excès, les transgressions, les perversions sexuelles, la dépense et le luxe. C'est ainsi que Bataille met au jour en l'homme une « part maudite » constitutive, qui a rendu nécessaires les interdits culturels, mais qui doit aussi toujours trouver une issue dans l'existence. Cette part obscure mais essentielle de l'homme, que la Raison ne peut ni reconnaître pleinement ni contenir, est en même temps ce par quoi celui-ci s'ouvre originellement à sa participation à l'univers comme une immensité informe, dépourvue de finalité et vouée à la pure dépense de son énergie excédante. Ce livre s'attache à montrer la cohérence de la pensée de Bataille, qui, pour être irrecevable aux yeux de la philosophie académique, n'en est pas moins très rigoureuse et qui a d'ailleurs secrètement influencé le psychanalyste Jacques Lacan. En mettant ainsi au jour la pertinence et la profondeur de cette oeuvre encore trop méconnue, nous avons essayé de lui donner, enfin, ses titres de noblesse philosophique.

Eros en chemise brune

La face cachée du nazisme

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Par Michel Angebert
18 septembre 2014
Prix : 34 €

Extrait :

L'Érotique nazie qui est le sujet de ce livre ne peut être abordée et comprise sans explication sur ses origines. Outre les questions que se pose l'historien sur la personnalité de Hitler et ses orientations sexuelles - encore mal élucidées - les sources idéologiques du national-socialisme et les liens qui, sous la bannière à croix gammée, relient l'éthique de l'Allemagne hitlérienne à l'Éros au sens le plus vaste, méritent que l'on s'y arrête avant d'aller plus loin et d'entrer dans le vif du sujet. Il est en effet aujourd'hui évident, à la lumière des avancées de la psychanalyse et de la « psychologie des profondeurs » que l'inconscient joue, tant au niveau individuel que collectif, un rôle déterminant dans la formation de la psyché. À cet égard, c'est la pulsion érotique, souvent associée à la pulsion de mort (Éros et Thanatos) qui détermine les comportements les moins rationnels et les plus instinctifs. L'exemple du IIIe Reich est emblématique. Dans le nazisme, ce qui est frappant, c'est qu'il se déroule comme un drame marqué par l'irrationnel, plus proche du phénomène religieux que politique et correspond, sous cet aspect, à l'âme allemande qui se perd volontiers dans le rêve, mais un rêve qui se veut « agissant », inscrit dans l'histoire comme révélation aux hommes de leur « éternel devenir ». C'est sous cet angle que ce premier tome de Éros en chemise brune détaille les antécédents des confréries guerrières au Reich hitlérien. Le second est consacré à la figure du prédateur Hitler.

Might is right

La raison du plus fort

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Par Ragnar Redbeard
17 octobre 2014
Prix : 28 €

Extrait :

Publié pour la première fois en 1890 dans sa langue d'origine, Might Is Right fait partie de ces textes alimentant tous les fantasmes depuis toujours. À commencer par l'identité de son auteur. Anton LaVey - l'exhumateur le plus fameux du texte à l'origine de sa mise en lumière après sa découverte en 1957 - y voit la plume de Jack London, d'autres l'attribuent à Arthur Desmond, un auteur et pamphlétaire anarchiste australien. Puis la nature du texte en lui-même, un concentré absolument amoral et outrancier, très marqué par le darwinisme social, exaltant la loi du plus fort et prônant l'individualisme et l'utilisation de la force comme fin morale en soi. Anton LaVey y puisera thématiques et approches philosophiques pour la rédaction de sa désormais célèbre Bible Satanique. Plus récemment, de nombreuses figures fondatrices de la scène néo folk et Black Metal feront aussi de ce pamphlet sulfureux leur livre de chevet. Léon Tolstoi y verra que « toutes lois, commandements, ou doctrines vous incitant à ne pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas que l'on vous fasse n'ont aucune légitimité, et ne peuvent être appliquées que par le bâton, le gibet ou l'épée. Un homme vraiment libre n'a aucune obligation de se plier à pareille injonction, qu'elle soit humaine ou divine. La désobéissance est le propre du héros. » Dans tous les cas, il convient de prendre avec un recul certain et de garder la tête froide à la lecture de ces pages, et d'y voir une exacerbation métaphorique et outrée d'une vision du monde anglo-saxonne, qui se rapproche, par certains aspects, des libertariens.

Esoterra

Le magazine de la culture extrême

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Par Chad Hensley
9 juillet 2014
Prix : 38 €

Extrait :

EsoTerra était un magazine underground consacré à la culture extrême, qui a paru pendant presque dix ans, et dans lequel on trouvait des interviews de musiciens, d'écrivains et d'artistes, ainsi que des articles consacrés aux sujets étranges, aux phénomènes bizarres et à l'occulte. Parmi les personnalités qui apparurent dans le magazine, on peut citer Marilyn Manson, HR Giger, Alan Moore, Adam Parfrey, Genesis P-Orridge, David Tibet, Thomas Ligotti, Leilah Wendell, Stephen O'Malley, Masami Akita, Boyd Rice et des dizaines d'autres célébrités qui, dans la plupart des cas, répondaient aux questions fouillées d'une interview et apportaient en plus leur contribution au magazine. Ce livre anthologique rassemble toutes ces contributions, les meilleures interviews ainsi que l'iconographie parues dans le magazine, et propose en prime des textes prévus pour le dernier numéro, non paru. « EsoTerra propose une galerie de portraits de mécontents, de misanthropes, de chercheurs, de sorciers, de déjantés, de bouffons et de visionnaires, qui tous vivent selon leurs propres règles et qui dégomment d'un coup de marteau la tête du consensus. Si parmi toutes ces idées et tous ces témoignages vous ne trouvez pas de quoi améliorer votre vie, ça veut dire que vous êtes déjà foutu. Rangez ce livre entre Apocalypse Culture et les volumes classiques de Re/Search. C'est l'endroit indiqué. » Brian Hodge, auteur de World Of Hurt et Mad Dogs. « EsoTerra, le magazine de Chad Hensley, a rassemblé rock stars, démons et terribles visionnaires. Il repoussait les limites et permettait d'entrevoir de nouvelles formes de connaissance. EsoTerra était la Bible de la Culture Extrême. » George Petros, auteur de Art That Kills. « EsoTerra révèle la dimension où la culture pop télescope l'occulte de plein fouet. » Adam Parfrey, Feral House.

Night Nurse

Le crime de la rue Quincampoix

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Par Gala Fur & Véronique Bergen
15 avril 2014
Prix : 28 €

Extrait :

Une enquête se déroule dans un club libertin, le Night Nurse : un meurtre a été commis à une soirée SM. Policier fasciné par les femmes dominantes, Daniel a eu autrefois une aventure avec la patronne du club, une femme sculpturale et autoritaire, qui lui bouleverse encore les sens quand il la revoit. Charades, poupées, lettres narquoises adressées à Daniel, les indices se multiplient, pointant les habitués du Night Nurse les uns après les autres. Le policier s'éprend d'Alice, la femme de ménage gothique du club, et se laisse mener par le bout du nez par cette gamine avide de sexe tout en étant témoin de la liaison SM entre une Noire longiligne et une chanteuse burlesque. Un Alice au pays des merveilles satanique jalonné de rituels antirides et d'occultisme rock. Philosophe, romancière, poète vivant à Bruxelles, Véronique Bergen donne voix dans ses fictions à des figures marginales, des destinées hors du commun (Kaspar Hauser, Edie Sedgwick, Louis II de Bavière, Ulrike Meinhof…). Au nombre de ses dernières publications, un essai, Le Corps glorieux de la top-modèle, le roman Edie. La danse d'Icare, un recueil de poèmes Griffures. Écrivain et cinéaste vivant à Paris, Gala Fur a peint les fêtes fétichistes européennes dans le livre culte Les soirées de Gala, magnifié la diversité des pratiques SM dans Séances et capté de l'intérieur les basculements d'un rôle à l'autre dans Gala Strip. Elle a réalisé le documentaire SM'ART et les courts métrages L'écrivain et son chien et Baud'laire promène Médor avec Pierre Bourgeade.

Les dossiers Sadique-master

Dissection du cinéma underground extrême

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Par Tinam Bordage
17 mars 2017
Prix : 32 €

Extrait :

Nous savons déjà que les comédies sont conçues pour faire rire, que l'action se doit de divertir, que l'horreur procure frissons et angoisses, que le porno excite, que le drame provoque des larmes. Mais que sait-on d'oeuvres comme Subconcious Cruelty, Begotten ou Melancholie der Engel ? Absolument rien. C'est l'étrangeté totale, l'expérience de l'inconnu. C'est cette ascension vers un ailleurs mental qui rompt avec toutes les conventions cinématographiques et artistiques, en les transgressant. Plusieurs questions s'imposent : qu'est-ce qui a pu contribuer à la création et à l'évolution d'un tel cinéma ? Et pourquoi aimons-nous cet art si singulier, sensé nous inspirer de la répulsion ? Pourquoi exerce-t-il chez nous une telle attraction ? Les réponses se trouvent dans ce livre. Rétrospectives et dissections sont les méthodes appliquées pour explorer tous les horizons possibles et imaginables d'un certain cinéma extrême, allant du gore allemand aux films undergrounds new-yorkais des années 80, au Bis d'exploitation crasseux et immoral, aux OFNI expérimentaux les plus déments, jusqu'à l'intégration de la pornographie dans le cinéma déviant. Nous analyserons les éléments majeurs de cet art si fascinant, les cinéastes bafoués, censurés, relégués dans leur microcosme, ceux qui ont osé. Nous aborderons le mythe du snuff movie, explorerons les oeuvres trop ambigües pour être évoquées ailleurs, les inabordables, les inaccessibles, celles dont personne ne veut parler et qui, à ce jour, demeurent encore inconnues pour d'obscures raisons.

Georges Gurdjieff

Le maître caucasien

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Par Christian Bouchet
15 janvier 2015
Prix : 28 €

Extrait :

Au début des années 1920, un étrange personnage apparut en Europe occidentale. En effet, en 1922, avec un groupe d'élèves qu'il avait sauvé du chaos de la révolution russe, Georges Ivanovitch Gurdjieff installa dans un château près de Fontainebleau une école de sagesse nommée Institut pour le développement harmonique de l'homme. Aidé par deux écrivains reconnus qui étaient ses principaux disciples - P.D. Ouspensky et A.R. Orage - il y attira un grand nombre d'intellectuels anglo-saxons qui virent y expérimenter une « quatrième voie » spirituelle, celle de l'homme rusé. Mais qui était Gurdjieff ? Un maître accompli, venu pour révéler la vérité ultime et réveiller l'humanité comme ses admirateurs le croyaient ou un faux prophète et un charlatan vivant au crochet de ceux qu'il abusait ? Et qu'enseignait-il au juste cet homme au physique de Tarass Boulba ? Une théorie particulièrement innovatrice ou une synthèse de systèmes déjà connus ? Que faisait-on dans ses groupes ? Qu'advint-il d'eux après le décès du maître ? Ce livre a pour objet de répondre à toutes ces questions et à bien d'autres. Il veut aussi combler un vide dans les études gurdjieffienne en France. En effet, on ne dispose dans notre langue d'aucune synthèse historico-théorique sur le maître caucasien. Si l'on trouve sur les rayons des libraires des essais biographiques ceux-ci sont partiels et partiaux ; quant aux exposés de sa pensée, ils restent descriptifs et ne mettent pas celle-ci en perspective dans l'histoire bien particulière des nouveaux mouvements magiques et de l'occultisme occidental. Par ailleurs, afin de permettre de juger Gurdjieff à travers les yeux de ses contemporains, un effort tout particulier a été apporté pour réunir un nombre conséquent d'opinions le concernant. Enfin, en dressant une bibliographie la plus précise possible, l'auteur, titulaire d'un doctorat d'ethnologie et connu pour ses études sur les Nouveaux mouvements magiques, a voulu donner au lecteur la possibilité d'utiliser ce travail comme un point de départ pour une exploration plus approfondie de la « quatrième voie ».

Eros en chemise brune

Hitler prédateur

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Par Michel Angebert
17 octobre 2014
Prix : 38 €

Extrait :

L'Érotique nazie qui est le sujet de ce livre ne peut être abordée et comprise sans explication sur ses origines. Outre les questions que se pose l'historien sur la personnalité d'Hitler et ses orientations sexuelles - encore mal élucidées - les sources idéologiques du national-socialisme et les liens qui, sous la bannière à croix gammée, relient l'éthique de l'Allemagne hitlérienne à l'Éros au sens le plus vaste, méritent que l'on s'y arrête avant d'aller plus loin et d'entrer dans le vif du sujet. Il est en effet aujourd'hui évident, à la lumière des avancées de la psychanalyse et de la « psychologie des profondeurs » que l'inconscient joue, tant au niveau individuel que collectif, un rôle déterminant dans la formation de la psyché. À cet égard, c'est la pulsion érotique, souvent associée à la pulsion de mort (Éros et Thanatos) qui détermine les comportements les moins rationnels et les plus instinctifs. L'exemple du IIIe Reich est emblématique. Dans le nazisme, ce qui est frappant, c'est qu'il se déroule comme un drame marqué par l'irrationnel, plus proche du phénomène religieux que politique et correspond, sous cet aspect, à l'âme allemande qui se perd volontiers dans le rêve, mais un rêve qui se veut « agissant », inscrit dans l'histoire comme révélation aux hommes de leur « éternel devenir ». Dans ce second volume, Michel Angebert produit une analyse systématique et exhaustive de l'homoérotisme en tant que mécanique complexe au coeur du IIIe Reich. Jamais le sujet ne fut exploré avec un tel acharnement.

Allan Kardec

L'homme qui parlait aux Esprits

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Par Christian Bouchet
19 mai 2016
Prix : 32 €

Extrait :

Allan Kardec a vécu deux vies successives... Sous le nom de Denizard Rivail, il a mené, de sa naissance à sa cinquantième année, l'existence banale d'un membre de la moyenne bourgeoisie parisienne. Après des études secondaires et supérieures, il a été, avec plus ou moins de réussite, durant trente années, enseignant, directeur de cours privés et rédacteur de manuels scolaires. En 1854, il découvre le spiritisme, se convainc qu'il a été dans une précédente existence un druide du nom d'Allan Kardec et se fait, durant quinze années, connaître mondialement sous ce nom comme le théoricien et le codificateur principal du spiritisme. Cet ouvrage, dans une première partie est consacré à cette étonnante personnalité dont l'ouvrage Le livre des Esprits devint rapidement un best-seller. Son influence toucha tous les pays du monde et toutes les classes sociales. Plus de cent quarante ans après sa mort, sa tombe, au cimetière du Père Lachaise, reste toujours celle qui reçoit le plus grand nombre de visiteurs. Situant cette vie hors du commun dans l'évolution de l'histoire des idées, l'auteur montre comment Allan Kardec a su mettre en ordre, grâce à son génie, les thèses d'un courant qui lui préexistait. Le lecteur découvrira également dans ce livre le rôle prééminent qu'il joua dans le développement de nouveaux mouvements religieux. Ainsi, le spiritisme kardéciste est devenu un véritable phénomène de société au Brésil, tandis qu'il a donné naissance à une religion de guérison en Belgique et à un mouvement spiritualo-nationaliste au Vietnam. Il connaît même actuellement une seconde jeunesse via le channeling du mouvement New Age. Enfin, dans une dernière partie, ce livre propose une anthologie thématique des écrits d'Alan Kardec, d'âme à tombeau, en passant par famille sympathique, métempsycose, réincarnation, etc.

La renaissance magique

L'oeuvre inaugurale des Trilogies Typhoniennes

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Par Kenneth Grant
17 février 2017
Prix : 34 €

Extrait :

Lorsque le manuscrit originel de ce livre fut soumis pour publication, l'auteur se vit dire qu'il avait fourni « trop de matériaux pour un seul livre ». Ceci s'est avéré exact. L'oeuvre ici présentée - dans une édition revue et augmentée - devint le premier volume de trois Trilogies. Celles-ci se livrent à une analyse détaillée de certaines traditions occultes qui existaient longtemps avant l'époque chrétienne, qui survécurent à leurs persécutions et leurs anathèmes et réapparurent dernièrement dotées d'une vigueur renouvelée. La continuité de ce courant magique tel qu'il est reflété dans l'oeuvre d'Aleister Crowley, Austin Osman Spare, Dion Fortune entre autres est ici retracée à travers la Tradition Tantrique d'Extrême Orient, le Culte Sumérien de Shaitan et les rites Draconiens, Sabéens ou Typhoniens des dynasties « obscures » de l'Ancienne Égypte. La magick sexuelle et les rites mystérieux sont pratiqués depuis toujours. Les drogues et d'autres substances ont constamment été utilisées pour induire l'extase, pour produire des visions et faciliter le commerce avec les habitants d'autres mondes ou plans de conscience. Mais une explication d'initié du processus telle qu'elle est présentée ici a rarement été publiée. La tradition magique authentique rétablie par des Adeptes comme Crowley est ici reliée à ses anciennes sources et rapprochée de phases contemporaines de l'occultisme qui élaborent une Nouvelle Gnose pour remplacer les vieilles superstitions stériles nées de l'incompréhension de l'ancienne. Comme contribution à la tradition occulte, La Renaissance Magique et les autres volumes sont devenus des livres de référence dans leur domaine particulier.

Rudolf Steiner

Entre Lucifer et Arhiman

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Par Christian Bouchet
24 janvier 2017
Prix : 28 €

Extrait :

Il est, dans le Jura suisse, une petite ville du nom de Dornach. Coquette et propre, elle n'a cependant rien d'exceptionnel et elle n'est nullement différente des communes qui l'entourent. Rien ne légitimerait donc qu'elle soit mondialement connue, si une des collines qui la surplombe ne portait un bâtiment à l'architecture étrange : le Goetheanum. Celui-ci est le siège d'une « grande école » bien particulière : l'Université libre de science de l'esprit. Elle cohabite dans ses locaux avec une association internationale : la Société anthroposophique universelle. Ces deux structures sont issues de la pensée et de l'action d'un individu de génie : Rudolf Steiner. Cet homme a été un touche à tout qui s'est intéressé à de multiples sujets allant de la pédagogie à l'agriculture en passant par la médecine, la réforme du christianisme, l'architecture, l'ésotérisme, etc. Il a de ce fait souvent dérangé les certitudes acquises et il s'est attiré son lot d'ennemis et de détracteurs. Ainsi, on a beaucoup médit de lui et il a été accusé, selon les périodes, de son vivant ou après sa mort, d'être un agent des jésuites ou des juifs, un théoricien pangermaniste, un antisémite, le chef d'une secte, un visionnaire illuminé, etc. De nos jours Rudolf Steiner a une image floue. Il est incontestablement connu mais il ne l'est, la plupart de temps, que partiellement pour ses interventions dans tel ou tel secteur de la société : il y a un Steiner thérapeute, un Steiner architecte, un Steiner écolo, etc. L'objet de ce livre, qui n'entend prendre partie ni pour ni contre l'homme et ses thèses, est de faire découvrir - ou redécouvrir - le véritable Rudolf Steiner dans la totalité de sa personnalité et de sa pensée.

L'Anthroposophie

De l'occultisme aux révolutions minuscules

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Par Christian Bouchet
17 février 2017
Prix : 28 €

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L'anthroposophie a été créée dans le premier quart du XXème siècle par un intellectuel autodidacte du nom de Rudolf Steiner (1861-1925). Issu de la petite bourgeoisie autrichienne, il vécut une série de semi-échecs professionnels jusqu'à ce qu'il découvre, à près de quarante ans, sa voie : l'animation d'une structure ésotérico-occultiste. Pendant plus d'une décennie, Rudolf Steiner sera ainsi, dans les pays de l'Europe germanique, la cheville ouvrière de l'étrange Société théosophique. Puis, il prendra son indépendance et il créera sa propre fraternité - la Société anthroposophique - qu'il dotera d'un corpus doctrinal complexe et qu'il engagera dans une série d'initiative allant de la spiritualité pure aux marges de la politique. En 1913, Rudolf Steiner fit édifier, en Suisse, le quartier général de son mouvement. Nommé le Goetheanum, c'est une surprenante construction à l'architecture révolutionnaire, qui fut bientôt présentée comme le siège d'une Université libre de science de l'esprit. À partir de ce lieu, Rudolf Steiner suscita la naissance et coordonna le développement de multiples projets incarnant dans les faits sa vision du monde et de l'homme. Tous ont perduré jusqu'à nos jours et il existe, actuellement, une importante nébuleuse anthroposophique regroupant, autour de la société mère, des mouvements spécialisés dans les soins médicaux, l'agriculture, l'architecture, l'enseignement, l'art de la danse, la banque, l'altermondialisme, etc. De ce fait, bien que peu connue, l'anthroposophie a une influence, discrète mais non négligeable, dans de multiples secteurs. C'est ce qu'explique et révèle ce livre.

Les mots du mal

Mes correspondances avec des tueurs

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Par David B. Deckard
17 février 2018
Prix : 32 €

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Tant d'ouvrages sur le thème des tueurs en série ont déjà été écrits. Nombreux sont ceux qui tentent d'expliquer le phénomène en relatant leur parcours et en décortiquant leur psychologie. Pendant des années, j'ai lu avec avidité nombre de ces récits, animé par une curiosité grandissante pour cette catégorie de criminels, ainsi que par une quête de réponses sur mes propres abysses. Mais cela ne me suffisait plus. Je voulais aller encore plus loin dans cette exploration tout en cherchant à cerner l'origine profonde de mon intérêt pour ce sujet. Pour affronter ma laideur intérieure comme on affronte un reflet défiguré dans le miroir, je me suis un jour résolu à prendre la plume pour écrire à certains de ces criminels irrécupérables dont j'avais lu les sordides exploits. Ce livre est le fruit de sept ans de correspondance quotidienne avec différents tueurs en série, pour la plupart de renommée internationale. J'y relate leur biographie, la nature de mes échanges avec eux et leur impact sur mon psychisme et mon quotidien. J'explore aussi la dimension culturelle des tueurs en série, tant sur le versant populaire que sur un autre, bien plus cru et marginal que vous aurez le loisir de découvrir. De Richard Ramirez à David Berkowitz en passant par Ian Brady, vous allez découvrir ou redécouvrir, sous un angle nouveau et intime, une pléiade de tueurs en série bien connus, et d'autres qui le sont moins. Tous ont quelque chose en commun : chacun, à leur manière, en des temps et des lieux différents, ont repoussé les limites de la cruauté humaine et de l'ignominie. À présent, suivez-moi et surtout, ne vous éloignez pas. On va faire un bout de chemin ensemble. Les monstres n'existent pas. Il n'y a que l'humain, et c'est bien assez effroyable.

Front 242

Catch The Men

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Par Eric Duboys
1er mai 2024
Prix : 65 €

Extrait :

En dépit de ses 40 ans d'existence, Front 242 est demeuré un groupe dont, sur le plan biographique, même la part la plus fervente de son public n'avait jusque-là à sa disposition qu'une quantité très limitée d'informations. Non que le quatuor ait travaillé à toute force à cultiver le mystère, mais tant son esthétique visuelle et sonore que ses modes d'intervention, le concept même de « commando » caractéristique de sa démarche, ont pu, par la force des choses, laisser dans l'ombre une bonne part de ce qui avait fait son histoire, envisagée en tant qu'aventure humaine. Il s'agissait donc, en premier lieu, de retracer dans le détail le singulier parcours de la formation, qui l'aura vu en l'espace de quelques années passer du statut de petit groupe belge confidentiel à celui de figure majeure, internationalement reconnue, dans l'histoire des musiques électroniques. Front 242 l'a dû à des productions discographiques aussi novatrices que dépourvues de concessions, mais peut-être plus encore à un exercice de la scène sans commune mesure avec ce qui pouvait alors se pratiquer au sein de ce genre d'expression musicale, encore très mal considéré lorsque le groupe est apparu. Mais l'enjeu consistait aussi et surtout à s'efforcer de creuser aussi loin que possible derrière les seules données factuelles, et de rendre compte de ce qu'aura représenté un tel parcours aux yeux des protagonistes eux-mêmes, qui jusque-là s'étaient toujours montrés relativement réticents à tout épanchement d'ordre personnel. Catch the Men est donc le fruit de nombreux entretiens, ayant couru sur près de trois années, réalisés avec les quatre membres du groupe (Richard 23, Jean-Luc De Meyer, Patrick Codenys et Daniel B.), qui chacun livrent, en s'opposant parfois, leurs sentiments sur pareille aventure. L'oeuvre discographique (mais également visuelle) est, elle aussi, analysée au plus près, afin d'en dégager toute la pertinence et la richesse, tout comme sont également largement abordés les chemins musicaux parallèles qu'ont pu emprunter au fil du temps chacun des membres en dehors de la formation mère, ayant produit au final un corpus d'oeuvres tout à fait considérable et d'une surprenante variété.

Sing Backwards And Weep

Mémoires

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Par Mark Lanegan
1er mai 2024
Prix : 34 €

Extrait :

Des coulisses du "rock de Seattle", Lanegan ne nous cache rien. Dans son récit, il y a tout ce qu'on aurait préféré ne pas savoir sur ce courant musical fascinant, et pourtant on se laisse entraîner dans cette existence hors norme peuplée de personnages surprenants. « Mark Lanegan - primitif, brutal, apocalyptique - que demander de plus ! » - Nick Cave, auteur de the Sick Bag Song et The Death Of Bunny Monroe « D'une brutalité pleine d'honnêteté mais ne s'apitoyant jamais sur son sort, Lanegan trace le tableau introspectif de la naissance même du génie, sur le fil du rasoir, entre beauté et annihilation. Comme un Monet recevant un coup de couteau rouillé, Sing Backwards and Weep est un tableau à couper le souffle, mais sa lecture en est douloureuse. Une fois ouvert, il m'a été impossible de reposer ce livre. » - D. Randall Blythe, auteur de Dark Days et chanteur de Lamb of God « Si vous vous êtes déjà demandé comment la musique de Mark Lanegan a pu éclore, voici un aperçu de l'obscure crasse sur laquelle elle a pris racine. Sing Backwards and Weep est bel et bien un récit affreux, nu et authentique. » - Michael C. Hall de Dexter et Six Feet Under « Une autobiographie où tous les coups sont permis, d'une honnêteté sans compromis. Ce qui élève Sing Backwards and Weep au-dessus du lot, c'est qu'il permet un regard sur l'évolution de Lanegan en tant qu'artiste, de ses premières influences musicales au chanteur et compositeur inimitable que l'on connaît aujourd'hui. » - Tom Hansen, auteur de American Junkie et This Is What We Do « Certains livres vous amusent, certains vous intriguent, et d'autres - ils sont rares - comme Sing Backwards and Weep de Mark Lanegan vous prennent à la gorge et vous entraînent dans les tréfonds du cerveau de l'auteur jusqu'à ce que vous voyiez et éprouviez les mêmes choses que lui. C'est le genre de livres que j'aime. Dégueulasse, d'une grande humanité, et aussi douloureux qu'un jet d'acide dans l'oeil. » - Jerry Stahl, auteur de Permanent Midnight, I, Fatty et Happy Mutant Baby Pills

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