La bible satanique

L'Apocalypse selon Lucifer

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Par Anton LaVey
1er février 2006
Prix : 36 €

Extrait :

Appelé « Le Pape Noir » par nombre de ses disciples, Anton LaVey a fait le premier pas du chemin qui allait le mener vers la Grande Prêtrise de l'Église de Satan lorsqu'il avait 16 ans et qu'il jouait de l'orgue au cours d'un carnaval : « Le samedi soir, je voyais des hommes convoiter des femmes en train de danser à demi nues, et le dimanche matin, alors que je jouais de l'orgue dans la messe évangéliste à l'autre bout du carnaval, je voyais ces mêmes hommes assis avec leur femme et leurs enfants, demandant à Dieu de les pardonner et de les libérer des désirs de la chair. Et le samedi suivant, ils étaient de nouveau au carnaval ou dans quelque autre endroit permissif. C'est là que j'ai compris que l'Eglise chrétienne prospère sur l'hypocrisie, et que la nature charnelle de l'homme est indéniable ! » Dès ce moment de sa vie, son chemin était tracé. Finalement, au cours de la dernière nuit d'avril de l'année 1966 - Walpurgisnacht, la nuit du plus important rassemblement des personnes s'adonnant à la sorcellerie -, LaVey s'est rasé le crâne dans la tradition des anciens bourreaux et a annoncé la formation de l'Église de Satan. À l'occasion du cinquantième anniversaire de la fondation de l'Église la plus sulfureuse du XXe siècle, cette réédition du best-seller d'Anton LaVey, qui s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde, se pare d'une nouvelle préface et de plusieurs illustrations de Nicolas Castelaux.

John Wayne Gacy

Le clown tueur

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Par Daniel Lesueur
6 mai 2008
Prix : 26 €

Extrait :

En 1994 était exécuté John Wayne Gacy, le plus grand serial-killer américain. Reconnu coupable de 33 assassinats, il venait de passer 16 années en prison, dont 14 dans le couloir de la mort. Ses victimes avaient été violées et torturées : de jeunes hommes de 14 à 23 ans, naïfs voire simples d'esprit, drogués ou prostitués. Le tortionnaire, parfois, épargnait l'un d'eux, sûr de n'avoir rien à en craindre. Ces rescapés sont aujourd'hui des épaves ; peut-être auraient-ils préféré ne pas revenir de cet enfer. Les autres avaient été enterrés dans la cave du monstre. Maître d'oeuvre en matière de perversion, Gacy, lâche prédateur qui s'était cru plus fort que la société, offrait pourtant l'image parfaite de l'Américain moyen. S'investissant dans les oeuvres sociales, organisant des kermesses pour les plus démunis, se déguisant en clown pour animer les orphelinats et les salles de pédiatrie des hôpitaux, il devint rapidement une vedette locale. Suscitant l'intérêt de la presse, il posa pour la postérité en compagnie du maire de Chicago et de l'épouse du président Carter. À quoi ressemblait l'abominable créature qui avait l'impudence de crâner lorsqu'on l'arrêta, jurant ses grands dieux que sa seule infraction vis-à-vis de la loi américaine était d'avoir installé un cimetière clandestin sous sa maison ? À quoi ressemblait ce psychopathe qui, tenant devant lui l'ardoise qui indiquait son matricule, continuait à sourire avec morgue et arrogance au photographe de la prison ?

Satan en Californie

Anton LaVey et le satanisme moderne

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Par Cédric Monget
24 avril 2020
Prix : 30 €

Extrait :

Dans une vieille maison de San Francisco, la nuit de Walpurgis 1966, a lieu une étrange cérémonie : une messe noire. C'est à cet endroit précis, cette nuit-là, qu'est né le satanisme moderne. Une jeune femme nue en guise d'autel, des tentures noires marquées du visage du diable, un décorum de film d'horreur, l'interlope bohème san franciscaine pour fidèles et, maître de cérémonie, Anton LaVey. Bientôt, cet homme sera devenu le pape noir de cette religion nouvelle. Jusqu'à ce jour, il n'a fait l'objet que d'hagiographies ou de pamphlets hostiles, aucune monographie distanciée ne lui a été consacrée, pas plus qu'à sa pensée. Sans doute le côté dérisoire du personnage et la dimension sulfureuse de ses idées y ont été pour beaucoup. Ce livre se donne pour but d'y remédier car, entre caricature et provocation, le père du satanisme moderne et son église incarnent une certaine Amérique, celle qui voue un culte au succès matériel tout en ayant la nostalgie du sacré, qui confond arrivisme et darwinisme social, qui passe sans sourcilier du puritanisme à l'immoralisme militant. Anton LaVey n'a jamais cessé de mentir sur lui-même et ses mensonge ont, à leur tour, continuellement nourri les fantasmes de ses proches ou de ses adversaires, des fidèles ou des indifférents, des journalistes ou des universitaires. Mensonges sur mensonges, donc, mais mensonges féconds. Car cette vie imaginaire et le personnage qu'il a contribué à créer sont partie prenante de son oeuvre : l'Église de Satan. Lawrence Wright, un journaliste qui a su pénétrer l'intimité du pape noir, écrivait à ce propos : « Anton LaVey était, lui-même, sa plus belle création suprême, un projet satanique par excellence… » En entrant dans le jeu du grand prêtre de Californie sans se laisser duper, en lisant ses écrits au premier degré mais avec lucidité, en retraçant avec précision l'histoire de l'Église de Satan, Cédric Monget perce à jour ce « projet satanique » et nous montre à quel point la vie et l'oeuvre d'Anton LaVey sont révélateurs de l'Amérique d'aujourd'hui et du monde de demain.

Laibach

The interrogation Machine

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Par Alexei Monroe
20 mars 2014
Prix : 38 €

Extrait :

Le NSK est généralement considéré comme étant la dernière avant-garde véritable du XXe siècle et le courant artistique le plus stimulant que nous offre l'Europe de l'Est actuelle. L'acronyme se réfère au Neue Slowenische Kunst, un collectif d'artistes slovènes qui naquit et prit forme alors que la Yougoslavie pleurait la mort de Tito et s'acheminait vers sa dissolution brutale. L'oeuvre complexe et perturbante du NSK, dans des domaines aussi variés que la musique expérimentale, le théâtre d'avant-garde, la peinture, la philosophie, l'écriture, les performances et le design, bénéficie d'une grande renommée internationale et possède une résonance culturelle des plus puissantes et spécifiques. Au sein de l'organisation NSK, on compte de nombreuses subdivisions, dont la plus fameuse est le groupe Laibach, groupe de musique alternative, connu pour avoir mêlé la culture populaire à un discours politique subversif, les beaux-arts à la provocation underground, se posant en miroir du chaos politique et culturel contemporain. Dans son ouvrage Interrogation Machine, Alexei Monroe propose la première analyse critique du phénomène NSK dans sa totalité, qu'il s'agisse de sa structure organisationnelle des plus sophistiquées, de sa logique interne, ou bien encore de ses actions publiques controversées. Il en résulte un fascinant portrait, non seulement du phénomène NSK mais aussi du contexte politique et culturel complexe au sein duquel ce courant artistique s'est déployé. Monroe analyse en profondeur les paradoxes, les questions qui laissent perplexes et visions traumatisantes des oeuvres du NSK. Il enquête et interroge les relations entre le contenu conceptuel, les procédés de style et les sous-entendus idéologiques, et fait ainsi la démonstration de la pertinence du NSK, de manière générale, et du groupe Laibach, en particulier, lorsqu'ils interviennent dans les débats au sujet de la culture, du pouvoir, de la guerre, de la politique, de la globalisation, du marché, et de la vie elle-même. Comme l'écrit Slavoj Žižek dans sa préface, « Aujourd'hui, la leçon donnée par Laibach est plus pertinente que jamais. » Monroe multiplie les approches théoriques et historiques, ce qui convient parfaitement à la nature mouvante et insaisissable de son sujet. Le recours à la théorie est le reflet du propre engagement théorique du NSK : c'est aussi un moyen valable de souligner les questions soulevées par son oeuvre. Ne cédant jamais à la vulgarisation ni à l'admiration inconditionnelle, Monroe laisse intacts les « brèches, contradictions, et zones d'ombre » inhérentes à son sujet, démontrant qu'il « pourrait être encore possible d'apprécier cette oeuvre comme une forme d'art qui remue, rend perplexe, agite ou fascine. » Alexei Monroe est Docteur en Philosophie, diplômé de l'Université du Kent. Il a publié de nombreux articles sur la musique, la culture et la politique contemporaines. Le présent volume, entièrement mis à jour et complété par une chronologie et de nouvelles illustrations, comporte un chapitre particulier consacré au NSK en France.

Confessions d'un mangeur d'opium

Témoignage d'un drogué

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Par Thomas de Quincey
15 juin 2012
Prix : 32 €

Extrait :

Thomas de Quincey (1785-1859) fut un des écrivains anglais les plus célèbres de son temps. L'audience de son ouvre dépassa de loin les frontières des îles Britanniques et de son époque et l'on sait qu'il fut un modèle tant pour Edgar Allan Poë, Charles Baudelaire, Nikolaï Gogol ou Jorge Luis Borges que pour Hector Berlioz à qui il inspira le thème de la Symphonie fantastique. Auteur brillant, Quincey fut aussi un opiomane frénétique durant toute sa vie et il a rendu compte de son addiction de manière détaillée dans Confessions d'un mangeur d'opium. Ce livre est à ce titre un document du plus grand intérêt car c'est la première description en Europe des effets de cette drogue que Thomas de Quincey décrit ainsi : « Le vin conduit toujours l'homme à la marge de l'absurdité et de l'extravagance, et au delà d'une certaine mesure, il a pour effet, de volatiliser, de disperser les énergies intellectuelles, tandis que l'opium semble toujours faire succéder le calme au désordre, la concentration à l'éparpillement. Pour tout dire en peu de mots, un homme qui est ivre ou qui tend vers l'ivresse, se trouve et sent qu'il se trouve dans une condition qui donne la prépondérance à la partie purement humaine, et trop souvent à la partie bestiale de la nature, tandis que le mangeur d'opium sent s'exalter en lui la partie la plus divine de cette nature, c'est-à-dire que les affections morales jouissent en lui d'une sérénité sans nuage sur laquelle plane la grande et majestueuse lumière de l'intelligence. »

Croisade contre le Graal

Grandeur et chute des Albigeois

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Par Otto Rahn
16 mars 2015
Prix : 30 €

Extrait :

Croisade contre le Graal est un livre qui mérite doublement d'être lu. Tout d'abord pour ce qu'il nous conte : la lutte acharnée de l'Église catholique contre l'hérésie cathare qui dura de 1209 à 1255 et qui ravagea le Languedoc et le comté de Toulouse. Ensuite, pour l'étrange personnalité de son auteur, Otto Rahn, dont on sait qu'il a inspiré à Steven Spielberg le personnage d'Indiana Jones. Rahn mena plusieurs expéditions en Ariège, où il pensait prouver la véracité historique de la légende du Parzifal de Wolfram von Eschenbach et ainsi trouver le Graal qu'il considérait être un symbole païen. Cet individu fut pour le moins hors du commun puisque ce spécialiste des Cathares, des troubadours et de la littérature romane du Moyen Âge fut aussi membre de la SS à partir de 1935, où, en tant qu'archéologue, il poursuivit ses recherches sur le Catharisme et le Graal. Incorporé à l'état-major de Himmler, il y rencontre Karl Wolff et entretient des relations avec le mystérieux Karl Maria Wiligut, surnommé le « Raspoutine de Himmler ». En 1939, il démissionne de l'organisation après que son homosexualité ait été dénoncée. Son destin s'achève le 13 mars 1939, sur le glacier de l'Empereur sauvage, en Autriche, où il est retrouvé mort de froid, à la manière de l'Endura cathare. Il y a là tous les éléments pour faire de Croisade contre le Graal un ouvrage sulfureux et maudit à ne pas mettre entre toutes les mains...

Michael Jackson

Fabrication d'un monstre

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Par Jean-Paul Bourre et Rog Jarl Mojo
18 avril 2013
Prix : 32 €

Extrait :

Qui est Michael Jackson ? Le pédophile accusé de détournement de mineurs et d'abus sexuels en 1993, enfermé dans sa propriété de Neverland, cloîtré dans ses névroses, qui confiera à la chanteuse Diana Ross, sur le ton du secret : « J'ai l'impression d'être à la fois un enfant et une très vieille dame » ? Un mutant, venu d'un autre espace, à la tête de son commando vêtu de cuir, tel qu'il apparaît dans Bad ou Beat It, entre West Side Story et Terminator ? Ou bien un manipulateur, un stratège planétaire, capable de brouiller les pistes ? Ce livre s'attache à révéler la face sombre de Michael Jackson, prince de la société du spectacle et du rêve américain, ses scandales, ses peurs, sa solitude médiatique. Derrière le masque de l'idole, le caisson à oxygène, les opérations de chirurgie esthétique, l'inceste, ses rêves mégalomaniaques de « Messie virtuel », il y a la perception de la différence et de la difformité qui fait de lui le frère maudit d'Elephant Man. Ce livre est aussi une quête passionnée et critique, une sorte d'opéra sang et or, une plongée vertigineuse dans l'âme du monstre. La deuxième partie, Dead On Arrival, vient prolonger ces premières orientations en se focalisant sur les différents éléments ayant précédé - et précipité - la mort de Michael Jackson. Y sont abordés, en plus des événements saillants de sa vie, ses dernières errances, le traitement médiatique de l'événement, retranscrit quasiment heure par heure, et ce qui va rester de l'héritage Jackson…

Georges Bataille

Ou l'envers de la philosophie

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Par Frédéric Altberg
17 février 2014
Prix : 28 €

Extrait :

Georges Bataille (1897-1962) n'est pas seulement un écrivain sulfureux auteur de romans érotiques dérangeants, mais il est avant tout ce philosophe scandaleux, unique dans toute l'histoire de la pensée, qui s'est donné pour tâche de renverser la philosophie traditionnelle et académique en exhibant tout ce qu'elle rejette avec horreur et dont elle ne veut rien savoir : l'articulation humaine, non pas au simple plaisir, mais plus profondément à la jouissance à travers les excès, les transgressions, les perversions sexuelles, la dépense et le luxe. C'est ainsi que Bataille met au jour en l'homme une « part maudite » constitutive, qui a rendu nécessaires les interdits culturels, mais qui doit aussi toujours trouver une issue dans l'existence. Cette part obscure mais essentielle de l'homme, que la Raison ne peut ni reconnaître pleinement ni contenir, est en même temps ce par quoi celui-ci s'ouvre originellement à sa participation à l'univers comme une immensité informe, dépourvue de finalité et vouée à la pure dépense de son énergie excédante. Ce livre s'attache à montrer la cohérence de la pensée de Bataille, qui, pour être irrecevable aux yeux de la philosophie académique, n'en est pas moins très rigoureuse et qui a d'ailleurs secrètement influencé le psychanalyste Jacques Lacan. En mettant ainsi au jour la pertinence et la profondeur de cette oeuvre encore trop méconnue, nous avons essayé de lui donner, enfin, ses titres de noblesse philosophique.

Eros en chemise brune

La face cachée du nazisme

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Par Michel Angebert
18 septembre 2014
Prix : 34 €

Extrait :

L'Érotique nazie qui est le sujet de ce livre ne peut être abordée et comprise sans explication sur ses origines. Outre les questions que se pose l'historien sur la personnalité de Hitler et ses orientations sexuelles - encore mal élucidées - les sources idéologiques du national-socialisme et les liens qui, sous la bannière à croix gammée, relient l'éthique de l'Allemagne hitlérienne à l'Éros au sens le plus vaste, méritent que l'on s'y arrête avant d'aller plus loin et d'entrer dans le vif du sujet. Il est en effet aujourd'hui évident, à la lumière des avancées de la psychanalyse et de la « psychologie des profondeurs » que l'inconscient joue, tant au niveau individuel que collectif, un rôle déterminant dans la formation de la psyché. À cet égard, c'est la pulsion érotique, souvent associée à la pulsion de mort (Éros et Thanatos) qui détermine les comportements les moins rationnels et les plus instinctifs. L'exemple du IIIe Reich est emblématique. Dans le nazisme, ce qui est frappant, c'est qu'il se déroule comme un drame marqué par l'irrationnel, plus proche du phénomène religieux que politique et correspond, sous cet aspect, à l'âme allemande qui se perd volontiers dans le rêve, mais un rêve qui se veut « agissant », inscrit dans l'histoire comme révélation aux hommes de leur « éternel devenir ». C'est sous cet angle que ce premier tome de Éros en chemise brune détaille les antécédents des confréries guerrières au Reich hitlérien. Le second est consacré à la figure du prédateur Hitler.

Might is right

La raison du plus fort

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Par Ragnar Redbeard
17 octobre 2014
Prix : 28 €

Extrait :

Publié pour la première fois en 1890 dans sa langue d'origine, Might Is Right fait partie de ces textes alimentant tous les fantasmes depuis toujours. À commencer par l'identité de son auteur. Anton LaVey - l'exhumateur le plus fameux du texte à l'origine de sa mise en lumière après sa découverte en 1957 - y voit la plume de Jack London, d'autres l'attribuent à Arthur Desmond, un auteur et pamphlétaire anarchiste australien. Puis la nature du texte en lui-même, un concentré absolument amoral et outrancier, très marqué par le darwinisme social, exaltant la loi du plus fort et prônant l'individualisme et l'utilisation de la force comme fin morale en soi. Anton LaVey y puisera thématiques et approches philosophiques pour la rédaction de sa désormais célèbre Bible Satanique. Plus récemment, de nombreuses figures fondatrices de la scène néo folk et Black Metal feront aussi de ce pamphlet sulfureux leur livre de chevet. Léon Tolstoi y verra que « toutes lois, commandements, ou doctrines vous incitant à ne pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas que l'on vous fasse n'ont aucune légitimité, et ne peuvent être appliquées que par le bâton, le gibet ou l'épée. Un homme vraiment libre n'a aucune obligation de se plier à pareille injonction, qu'elle soit humaine ou divine. La désobéissance est le propre du héros. » Dans tous les cas, il convient de prendre avec un recul certain et de garder la tête froide à la lecture de ces pages, et d'y voir une exacerbation métaphorique et outrée d'une vision du monde anglo-saxonne, qui se rapproche, par certains aspects, des libertariens.

Les ennemis de James Bond

Comment détruire le monde avec style

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Par Kevin Collette
20 mars 2014
Prix : 30 €

Extrait :

C'est Hitchcock lui-même qui affirmait que Plus le Méchant est intéressant, meilleure sera l'histoire d'un film. Un axiome respecté à la lettre par le créateur de James Bond, Ian Lancaster Fleming, disparu il y a bientôt cinquante ans, alors que se poursuivait le tournage de Goldfinger, le troisième film consacré aux aventures de son héros, l'increvable agent 007. Et une recette ensuite appliquée verbatim dans les films qui ont parsemé un demi-siècle d'histoire du Cinéma. Même si vous n'avez jamais vu un James Bond de toute votre vie (ce qui laisserait supposer que vous habitez au fin fond de la Mongolie extérieure - et encore), les images véhiculées par ces formidables super-Méchants sont aujourd'hui passées dans l'inconscient collectif. Un chat persan blanc évoque immanquablement l'animal de compagnie du fourbe Enst Stravro Blofeld, tandis qu'un volcan abandonné fait surgir l'image d'une base secrète high-tech. Un aquarium peuplé de poissons exotiques ramènera au vil Stromberg de L'Espion qui M'Aimait et le moindre bug informatique de votre PC vous fera croire à une intervention maléfique de Raoul Silva. Ce modeste ouvrage répertorie donc les plus grands adversaires de James Bond, s'amuse à classer leur folie destructrice, détaille par le menu leurs modus operandi, et les erreurs à ne surtout pas commettre quand on se frotte à l'agent 007. Bref un petit guide non exhaustif pour devenir le parfait futur Maître du Bond…

Esoterra

Le magazine de la culture extrême

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Par Chad Hensley
9 juillet 2014
Prix : 38 €

Extrait :

EsoTerra était un magazine underground consacré à la culture extrême, qui a paru pendant presque dix ans, et dans lequel on trouvait des interviews de musiciens, d'écrivains et d'artistes, ainsi que des articles consacrés aux sujets étranges, aux phénomènes bizarres et à l'occulte. Parmi les personnalités qui apparurent dans le magazine, on peut citer Marilyn Manson, HR Giger, Alan Moore, Adam Parfrey, Genesis P-Orridge, David Tibet, Thomas Ligotti, Leilah Wendell, Stephen O'Malley, Masami Akita, Boyd Rice et des dizaines d'autres célébrités qui, dans la plupart des cas, répondaient aux questions fouillées d'une interview et apportaient en plus leur contribution au magazine. Ce livre anthologique rassemble toutes ces contributions, les meilleures interviews ainsi que l'iconographie parues dans le magazine, et propose en prime des textes prévus pour le dernier numéro, non paru. « EsoTerra propose une galerie de portraits de mécontents, de misanthropes, de chercheurs, de sorciers, de déjantés, de bouffons et de visionnaires, qui tous vivent selon leurs propres règles et qui dégomment d'un coup de marteau la tête du consensus. Si parmi toutes ces idées et tous ces témoignages vous ne trouvez pas de quoi améliorer votre vie, ça veut dire que vous êtes déjà foutu. Rangez ce livre entre Apocalypse Culture et les volumes classiques de Re/Search. C'est l'endroit indiqué. » Brian Hodge, auteur de World Of Hurt et Mad Dogs. « EsoTerra, le magazine de Chad Hensley, a rassemblé rock stars, démons et terribles visionnaires. Il repoussait les limites et permettait d'entrevoir de nouvelles formes de connaissance. EsoTerra était la Bible de la Culture Extrême. » George Petros, auteur de Art That Kills. « EsoTerra révèle la dimension où la culture pop télescope l'occulte de plein fouet. » Adam Parfrey, Feral House.

Night Nurse

Le crime de la rue Quincampoix

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Par Gala Fur & Véronique Bergen
15 avril 2014
Prix : 28 €

Extrait :

Une enquête se déroule dans un club libertin, le Night Nurse : un meurtre a été commis à une soirée SM. Policier fasciné par les femmes dominantes, Daniel a eu autrefois une aventure avec la patronne du club, une femme sculpturale et autoritaire, qui lui bouleverse encore les sens quand il la revoit. Charades, poupées, lettres narquoises adressées à Daniel, les indices se multiplient, pointant les habitués du Night Nurse les uns après les autres. Le policier s'éprend d'Alice, la femme de ménage gothique du club, et se laisse mener par le bout du nez par cette gamine avide de sexe tout en étant témoin de la liaison SM entre une Noire longiligne et une chanteuse burlesque. Un Alice au pays des merveilles satanique jalonné de rituels antirides et d'occultisme rock. Philosophe, romancière, poète vivant à Bruxelles, Véronique Bergen donne voix dans ses fictions à des figures marginales, des destinées hors du commun (Kaspar Hauser, Edie Sedgwick, Louis II de Bavière, Ulrike Meinhof…). Au nombre de ses dernières publications, un essai, Le Corps glorieux de la top-modèle, le roman Edie. La danse d'Icare, un recueil de poèmes Griffures. Écrivain et cinéaste vivant à Paris, Gala Fur a peint les fêtes fétichistes européennes dans le livre culte Les soirées de Gala, magnifié la diversité des pratiques SM dans Séances et capté de l'intérieur les basculements d'un rôle à l'autre dans Gala Strip. Elle a réalisé le documentaire SM'ART et les courts métrages L'écrivain et son chien et Baud'laire promène Médor avec Pierre Bourgeade.

Les mystiques du soleil

D'Akhenaton à Mao Tsé-Toung

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Par Jean-Michel Angebert
20 mai 2015
Prix : 34 €

Extrait :

Qui sont les « Mystiques du Soleil » ? Sous ce nom se cache une chaîne d'instructeurs qui, au rythme des cycles de l'Histoire, envoie aux hommes des chefs spirituels et temporels avec, pour mission, de guider les peuples vers un avenir meilleur. Mais que se passe-t-il lorsque l'élu appelé par le Centre suprême, tenté par la volonté de puissance et le vertige d'orgueil, détourne les pouvoirs qu'il a reçus en vue d'accomplir sa mission, au profit de ses ambitions personnelles et tombe dans l'attraction luciférienne ? Le Soleil d'or des forces blanches serait-il confronté au Soleil noir de la contre-initiation dans un perpétuel combat entre le Centre suprême et ses contre-façons lucifériennes ? Depuis le pharaon maudit AKHENATON, adepte du monothéisme solaire jusqu'à HITLER, captivé par le Soleil noir de l'invisible THULÉ et, plus près de nous, MAO, le grand Timonier de l'Empire du Milieu adepte du Soleil rouge, il surgit dans le monde des hommes dominés par les forces occultes capables d'orienter le magnétisme des foules. Qu'il s'agisse encore de ZOROASTRE, fondateur de religion et conducteur de peuple ou d'ALEXANDRE LE GRAND, de l'empereur romain JULIEN, de FRÉDÉRIC II HOHENSTAUFEN ou de NAPOLÉON, ces géants de l'Histoire sont les maillons d'une chaîne invisible reliée au mythe solaire, symbole des énergies infinies du COSMOS. Implacable dans sa giration perpétuelle, la roue solaire des Brahmanes peut prendre la forme du SVASTIKA et orienter le destin de la Terre vers les cycles alternés de la vie et de la mort. Mais le sens de sa rotation détermine secrètement l'avenir de l'humanité.

Les dossiers Sadique-master

Dissection du cinéma underground extrême

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Par Tinam Bordage
17 mars 2017
Prix : 32 €

Extrait :

Nous savons déjà que les comédies sont conçues pour faire rire, que l'action se doit de divertir, que l'horreur procure frissons et angoisses, que le porno excite, que le drame provoque des larmes. Mais que sait-on d'oeuvres comme Subconcious Cruelty, Begotten ou Melancholie der Engel ? Absolument rien. C'est l'étrangeté totale, l'expérience de l'inconnu. C'est cette ascension vers un ailleurs mental qui rompt avec toutes les conventions cinématographiques et artistiques, en les transgressant. Plusieurs questions s'imposent : qu'est-ce qui a pu contribuer à la création et à l'évolution d'un tel cinéma ? Et pourquoi aimons-nous cet art si singulier, sensé nous inspirer de la répulsion ? Pourquoi exerce-t-il chez nous une telle attraction ? Les réponses se trouvent dans ce livre. Rétrospectives et dissections sont les méthodes appliquées pour explorer tous les horizons possibles et imaginables d'un certain cinéma extrême, allant du gore allemand aux films undergrounds new-yorkais des années 80, au Bis d'exploitation crasseux et immoral, aux OFNI expérimentaux les plus déments, jusqu'à l'intégration de la pornographie dans le cinéma déviant. Nous analyserons les éléments majeurs de cet art si fascinant, les cinéastes bafoués, censurés, relégués dans leur microcosme, ceux qui ont osé. Nous aborderons le mythe du snuff movie, explorerons les oeuvres trop ambigües pour être évoquées ailleurs, les inabordables, les inaccessibles, celles dont personne ne veut parler et qui, à ce jour, demeurent encore inconnues pour d'obscures raisons.

Georges Gurdjieff

Le maître caucasien

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Par Christian Bouchet
15 janvier 2015
Prix : 28 €

Extrait :

Au début des années 1920, un étrange personnage apparut en Europe occidentale. En effet, en 1922, avec un groupe d'élèves qu'il avait sauvé du chaos de la révolution russe, Georges Ivanovitch Gurdjieff installa dans un château près de Fontainebleau une école de sagesse nommée Institut pour le développement harmonique de l'homme. Aidé par deux écrivains reconnus qui étaient ses principaux disciples - P.D. Ouspensky et A.R. Orage - il y attira un grand nombre d'intellectuels anglo-saxons qui virent y expérimenter une « quatrième voie » spirituelle, celle de l'homme rusé. Mais qui était Gurdjieff ? Un maître accompli, venu pour révéler la vérité ultime et réveiller l'humanité comme ses admirateurs le croyaient ou un faux prophète et un charlatan vivant au crochet de ceux qu'il abusait ? Et qu'enseignait-il au juste cet homme au physique de Tarass Boulba ? Une théorie particulièrement innovatrice ou une synthèse de systèmes déjà connus ? Que faisait-on dans ses groupes ? Qu'advint-il d'eux après le décès du maître ? Ce livre a pour objet de répondre à toutes ces questions et à bien d'autres. Il veut aussi combler un vide dans les études gurdjieffienne en France. En effet, on ne dispose dans notre langue d'aucune synthèse historico-théorique sur le maître caucasien. Si l'on trouve sur les rayons des libraires des essais biographiques ceux-ci sont partiels et partiaux ; quant aux exposés de sa pensée, ils restent descriptifs et ne mettent pas celle-ci en perspective dans l'histoire bien particulière des nouveaux mouvements magiques et de l'occultisme occidental. Par ailleurs, afin de permettre de juger Gurdjieff à travers les yeux de ses contemporains, un effort tout particulier a été apporté pour réunir un nombre conséquent d'opinions le concernant. Enfin, en dressant une bibliographie la plus précise possible, l'auteur, titulaire d'un doctorat d'ethnologie et connu pour ses études sur les Nouveaux mouvements magiques, a voulu donner au lecteur la possibilité d'utiliser ce travail comme un point de départ pour une exploration plus approfondie de la « quatrième voie ».

Eros en chemise brune

Hitler prédateur

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Par Michel Angebert
17 octobre 2014
Prix : 38 €

Extrait :

L'Érotique nazie qui est le sujet de ce livre ne peut être abordée et comprise sans explication sur ses origines. Outre les questions que se pose l'historien sur la personnalité d'Hitler et ses orientations sexuelles - encore mal élucidées - les sources idéologiques du national-socialisme et les liens qui, sous la bannière à croix gammée, relient l'éthique de l'Allemagne hitlérienne à l'Éros au sens le plus vaste, méritent que l'on s'y arrête avant d'aller plus loin et d'entrer dans le vif du sujet. Il est en effet aujourd'hui évident, à la lumière des avancées de la psychanalyse et de la « psychologie des profondeurs » que l'inconscient joue, tant au niveau individuel que collectif, un rôle déterminant dans la formation de la psyché. À cet égard, c'est la pulsion érotique, souvent associée à la pulsion de mort (Éros et Thanatos) qui détermine les comportements les moins rationnels et les plus instinctifs. L'exemple du IIIe Reich est emblématique. Dans le nazisme, ce qui est frappant, c'est qu'il se déroule comme un drame marqué par l'irrationnel, plus proche du phénomène religieux que politique et correspond, sous cet aspect, à l'âme allemande qui se perd volontiers dans le rêve, mais un rêve qui se veut « agissant », inscrit dans l'histoire comme révélation aux hommes de leur « éternel devenir ». Dans ce second volume, Michel Angebert produit une analyse systématique et exhaustive de l'homoérotisme en tant que mécanique complexe au coeur du IIIe Reich. Jamais le sujet ne fut exploré avec un tel acharnement.

Allan Kardec

L'homme qui parlait aux Esprits

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Par Christian Bouchet
19 mai 2016
Prix : 32 €

Extrait :

Allan Kardec a vécu deux vies successives... Sous le nom de Denizard Rivail, il a mené, de sa naissance à sa cinquantième année, l'existence banale d'un membre de la moyenne bourgeoisie parisienne. Après des études secondaires et supérieures, il a été, avec plus ou moins de réussite, durant trente années, enseignant, directeur de cours privés et rédacteur de manuels scolaires. En 1854, il découvre le spiritisme, se convainc qu'il a été dans une précédente existence un druide du nom d'Allan Kardec et se fait, durant quinze années, connaître mondialement sous ce nom comme le théoricien et le codificateur principal du spiritisme. Cet ouvrage, dans une première partie est consacré à cette étonnante personnalité dont l'ouvrage Le livre des Esprits devint rapidement un best-seller. Son influence toucha tous les pays du monde et toutes les classes sociales. Plus de cent quarante ans après sa mort, sa tombe, au cimetière du Père Lachaise, reste toujours celle qui reçoit le plus grand nombre de visiteurs. Situant cette vie hors du commun dans l'évolution de l'histoire des idées, l'auteur montre comment Allan Kardec a su mettre en ordre, grâce à son génie, les thèses d'un courant qui lui préexistait. Le lecteur découvrira également dans ce livre le rôle prééminent qu'il joua dans le développement de nouveaux mouvements religieux. Ainsi, le spiritisme kardéciste est devenu un véritable phénomène de société au Brésil, tandis qu'il a donné naissance à une religion de guérison en Belgique et à un mouvement spiritualo-nationaliste au Vietnam. Il connaît même actuellement une seconde jeunesse via le channeling du mouvement New Age. Enfin, dans une dernière partie, ce livre propose une anthologie thématique des écrits d'Alan Kardec, d'âme à tombeau, en passant par famille sympathique, métempsycose, réincarnation, etc.

Le rapport Columbine

Autopsie d'un carnage

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Par Etat du Colorado
16 septembre 2015
Prix : 28 €

Extrait :

Le 20 Avril 1999, Eric Harris et Dylan Klebold, deux adolescents fascinés par l'ultra-violence et motivés par une soif de revanche insatiable, arpentent les couloirs de leur lycée armés jusqu'aux dents, et sèment l'horreur et le chaos pendant près d'une heure, laissant 12 morts et de nombreux blessés dans leur sillage. L'Amérique tremble devant ses enfants tueurs, accusant pêle-mêle l'influence des jeux vidéos, de la musique Metal et des sites internet incitant à la haine. Le Rapport Columbine a été commandité par le Gouverneur du Colorado, Bill Owens, afin d'apporter quelques réponses aux nombreux dysfonctionnements qui ont permis à Reb et Vodka, les parias du lycée Columbine, de se venger de leurs camarades de classe de la pire façon imaginable. Ce rapport officiel du gouvernement américain offre non seulement un aperçu très détaillé sur le cauchemar que les deux ados ont déclenché autour d'eux, mais aussi sur la façon dont ils se sont préparés à le faire, et sur ce qui aurait dû être fait pour les en empêcher. C'est un document unique, à la fois remise en question des pratiques d'intervention policières, et critique voilée de la culture du harcèlement en milieu scolaire, matrice implacable donnant naissance à des monstres de l'envergure de Dylan Klebold et Eric Harris. Amok !, un essai de Nicolas Castelaux sur les faits et gestes des tueurs de masse illustré par plusieurs cas plus ou moins célèbres, complète le Rapport par une interprétation très personnelle sur ce qui motive ces adolescents et ces hommes à ouvrir les portes de l'enfer à coups de fusils d'assaut et de pistolets-mitrailleurs...

La renaissance magique

L'oeuvre inaugurale des Trilogies Typhoniennes

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Par Kenneth Grant
17 février 2017
Prix : 34 €

Extrait :

Lorsque le manuscrit originel de ce livre fut soumis pour publication, l'auteur se vit dire qu'il avait fourni « trop de matériaux pour un seul livre ». Ceci s'est avéré exact. L'oeuvre ici présentée - dans une édition revue et augmentée - devint le premier volume de trois Trilogies. Celles-ci se livrent à une analyse détaillée de certaines traditions occultes qui existaient longtemps avant l'époque chrétienne, qui survécurent à leurs persécutions et leurs anathèmes et réapparurent dernièrement dotées d'une vigueur renouvelée. La continuité de ce courant magique tel qu'il est reflété dans l'oeuvre d'Aleister Crowley, Austin Osman Spare, Dion Fortune entre autres est ici retracée à travers la Tradition Tantrique d'Extrême Orient, le Culte Sumérien de Shaitan et les rites Draconiens, Sabéens ou Typhoniens des dynasties « obscures » de l'Ancienne Égypte. La magick sexuelle et les rites mystérieux sont pratiqués depuis toujours. Les drogues et d'autres substances ont constamment été utilisées pour induire l'extase, pour produire des visions et faciliter le commerce avec les habitants d'autres mondes ou plans de conscience. Mais une explication d'initié du processus telle qu'elle est présentée ici a rarement été publiée. La tradition magique authentique rétablie par des Adeptes comme Crowley est ici reliée à ses anciennes sources et rapprochée de phases contemporaines de l'occultisme qui élaborent une Nouvelle Gnose pour remplacer les vieilles superstitions stériles nées de l'incompréhension de l'ancienne. Comme contribution à la tradition occulte, La Renaissance Magique et les autres volumes sont devenus des livres de référence dans leur domaine particulier.

Le spiritisme

Comment parler avec les morts

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Par Christian Bouchet
20 avril 2016
Prix : 28 €

Extrait :

Le spiritisme est l'art de communiquer avec les esprits des personnes défuntes grâce à des techniques précises et éprouvées. Si la pratique est ancienne - on trouve les premiers témoignages d'évocation des âmes des morts dans La Bible - ce n'est qu'en 1847 que le spiritisme, comme nous le connaissons, apparut aux États-Unis. Mouvement informel et confus à ses débuts, il trouva son théoricien et codificateur dans la personne d'un Français, Allan Kardec. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le spiritisme fut un phénomène de grande amplitude dont l'influence fut importante dans les milieux scientifiques, politiques et culturels. Si l'intérêt pour cette doctrine a été en décroissant par la suite, le spiritisme connaît cependant, depuis le dernier quart du XXe siècle, une embellie grâce au mouvement du Nouvel Âge qui lui a donné une nouvelle dénomination : le channeling. Dans cet ouvrage sur le spiritisme, l'auteur - qui a publié chez le même éditeur une biographie d'Allan Kardec - retrace l'histoire de ce courant, de ses différentes variantes et de leurs évolutions, sans oublier d'étudier sa théorie et sa pratique. Ouvrage neutre dans ses descriptions et ses analyses, Le spiritisme, comment parler avec les morts, rédigé par un spécialiste de l'étude des mouvements spirituels minoritaires, passionnera aussi bien les spirites et leurs amis, que les incrédules et les chercheurs.

Killing For Culture

Tome 1

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Par David Kerekes
26 janvier 2020
Prix : 36 €

Extrait :

Au contraire des images de sexe, clandestines et projetées en privé seulement, les images de mort furent rendues publiques dès les débuts du cinéma. Thomas Edison, père de l'ère moderne, nourrit l'appétit voyeuriste des spectateurs en reconstituant dans ses films des exécutions capitales. Un siècle plus tard, les mises à mort sont devenues authentiques et le monde s'effare des brutalités disponibles gratuitement sur Internet. Certains de ces films sont le fait d'individus utilisant leur téléphone portable - Luka Magnotta, par exemple, ou les adolescents connus sous le nom des maniaques de Dniepropetrovsk. D'autres sont tournés avec un équipement haut de gamme et distribués par des groupes organisés, tels que les militants extrémistes de l'État islamique. Killing for Culture explore ces images de mort et de violence et l'obsession humaine consistant à les regarder - ou à ne pas les regarder. Démarrant sur la mythologie des soi-disant films « snuff » et son évolution au sein de la culture populaire, cet ouvrage retrace la mort et ses artifices dans les documentaires « mondo » qui émergèrent au milieu des années 60, et plus tard la pornographie du faux snuff qui trouva son public grâce à Necrobabes et autres sites web. Cependant, c'est quand les vidéos montrant les meurtres de Daniel Pearl et Nick Berg firent surface dans les années 2000 que prit forme une époque de véritables atrocités, transformant irrévocablement notre manière de fonctionner en tant que société. De Exécution d'un Bandit Chinois en 1904 à Unabridged Agony, en passant par Cannibal Holocaust ou le suicide de R. Budd Dwyer, l'ultime décryptage des plus sombres des images filmées.

Gilles de Rays

Une grande figure diabolique

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Par Roland Villeneuve
21 juin 2016
Prix : 26 €

Extrait :

Nombreux sont les ouvrages à avoir tenté de redorer le blason du seigneur Gilles de Rays, figure tragique du Moyen Age, alchimiste maudit, diaboliste et esthète nécrophile, dont la carrière de bouilleur d'enfants a terni le statut de héros national. Cet ouvrage marque une réaction contre ce genre par trop facile et tendancieux. Avant tout, nous avons cherché à être exact, à ne rien écrire qui ne soit immédiatement vérifiable et les hypothèses que nous avons pu formuler tiennent toujours compte d'une source digne de foi. Quelle influence joua de façon déterminante sur l'évolution de sa névrose ? Une éducation désordonnée ; un mariage consanguin qui put développer une prédisposition héréditaire aux pratiques d'une dévotion maladive ; la compagnie d'une sainte qu'il ne put sauver, ou, simplement, la lecture de quelques ouvrages malsains ? Le maréchal de Rays, dont la somptuosité criminelle jamais ne connut d'égale fut, par excellence, l'homme d'une telle époque qui, au raffinement artistique et religieux, alliait la cruauté et la plus effrénée débauche. Dans le domaine de tout ce qui dépasse la nature, l'esprit éprouve une certaine gêne à concevoir que l'on peut aisément passer de la mystique divine à la mystique diabolique. C'est pourtant là que réside la seule explication du « cas » de Gilles de Rays, qui, sans transition, passa du camp de Dieu dans celui du Maudit.

Rudolf Steiner

Entre Lucifer et Arhiman

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Par Christian Bouchet
24 janvier 2017
Prix : 28 €

Extrait :

Il est, dans le Jura suisse, une petite ville du nom de Dornach. Coquette et propre, elle n'a cependant rien d'exceptionnel et elle n'est nullement différente des communes qui l'entourent. Rien ne légitimerait donc qu'elle soit mondialement connue, si une des collines qui la surplombe ne portait un bâtiment à l'architecture étrange : le Goetheanum. Celui-ci est le siège d'une « grande école » bien particulière : l'Université libre de science de l'esprit. Elle cohabite dans ses locaux avec une association internationale : la Société anthroposophique universelle. Ces deux structures sont issues de la pensée et de l'action d'un individu de génie : Rudolf Steiner. Cet homme a été un touche à tout qui s'est intéressé à de multiples sujets allant de la pédagogie à l'agriculture en passant par la médecine, la réforme du christianisme, l'architecture, l'ésotérisme, etc. Il a de ce fait souvent dérangé les certitudes acquises et il s'est attiré son lot d'ennemis et de détracteurs. Ainsi, on a beaucoup médit de lui et il a été accusé, selon les périodes, de son vivant ou après sa mort, d'être un agent des jésuites ou des juifs, un théoricien pangermaniste, un antisémite, le chef d'une secte, un visionnaire illuminé, etc. De nos jours Rudolf Steiner a une image floue. Il est incontestablement connu mais il ne l'est, la plupart de temps, que partiellement pour ses interventions dans tel ou tel secteur de la société : il y a un Steiner thérapeute, un Steiner architecte, un Steiner écolo, etc. L'objet de ce livre, qui n'entend prendre partie ni pour ni contre l'homme et ses thèses, est de faire découvrir - ou redécouvrir - le véritable Rudolf Steiner dans la totalité de sa personnalité et de sa pensée.

L'Anthroposophie

De l'occultisme aux révolutions minuscules

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Par Christian Bouchet
17 février 2017
Prix : 28 €

Extrait :

L'anthroposophie a été créée dans le premier quart du XXème siècle par un intellectuel autodidacte du nom de Rudolf Steiner (1861-1925). Issu de la petite bourgeoisie autrichienne, il vécut une série de semi-échecs professionnels jusqu'à ce qu'il découvre, à près de quarante ans, sa voie : l'animation d'une structure ésotérico-occultiste. Pendant plus d'une décennie, Rudolf Steiner sera ainsi, dans les pays de l'Europe germanique, la cheville ouvrière de l'étrange Société théosophique. Puis, il prendra son indépendance et il créera sa propre fraternité - la Société anthroposophique - qu'il dotera d'un corpus doctrinal complexe et qu'il engagera dans une série d'initiative allant de la spiritualité pure aux marges de la politique. En 1913, Rudolf Steiner fit édifier, en Suisse, le quartier général de son mouvement. Nommé le Goetheanum, c'est une surprenante construction à l'architecture révolutionnaire, qui fut bientôt présentée comme le siège d'une Université libre de science de l'esprit. À partir de ce lieu, Rudolf Steiner suscita la naissance et coordonna le développement de multiples projets incarnant dans les faits sa vision du monde et de l'homme. Tous ont perduré jusqu'à nos jours et il existe, actuellement, une importante nébuleuse anthroposophique regroupant, autour de la société mère, des mouvements spécialisés dans les soins médicaux, l'agriculture, l'architecture, l'enseignement, l'art de la danse, la banque, l'altermondialisme, etc. De ce fait, bien que peu connue, l'anthroposophie a une influence, discrète mais non négligeable, dans de multiples secteurs. C'est ce qu'explique et révèle ce livre.

Les mots du mal

Mes correspondances avec des tueurs

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Par David B. Deckard
17 février 2018
Prix : 32 €

Extrait :

Tant d'ouvrages sur le thème des tueurs en série ont déjà été écrits. Nombreux sont ceux qui tentent d'expliquer le phénomène en relatant leur parcours et en décortiquant leur psychologie. Pendant des années, j'ai lu avec avidité nombre de ces récits, animé par une curiosité grandissante pour cette catégorie de criminels, ainsi que par une quête de réponses sur mes propres abysses. Mais cela ne me suffisait plus. Je voulais aller encore plus loin dans cette exploration tout en cherchant à cerner l'origine profonde de mon intérêt pour ce sujet. Pour affronter ma laideur intérieure comme on affronte un reflet défiguré dans le miroir, je me suis un jour résolu à prendre la plume pour écrire à certains de ces criminels irrécupérables dont j'avais lu les sordides exploits. Ce livre est le fruit de sept ans de correspondance quotidienne avec différents tueurs en série, pour la plupart de renommée internationale. J'y relate leur biographie, la nature de mes échanges avec eux et leur impact sur mon psychisme et mon quotidien. J'explore aussi la dimension culturelle des tueurs en série, tant sur le versant populaire que sur un autre, bien plus cru et marginal que vous aurez le loisir de découvrir. De Richard Ramirez à David Berkowitz en passant par Ian Brady, vous allez découvrir ou redécouvrir, sous un angle nouveau et intime, une pléiade de tueurs en série bien connus, et d'autres qui le sont moins. Tous ont quelque chose en commun : chacun, à leur manière, en des temps et des lieux différents, ont repoussé les limites de la cruauté humaine et de l'ignominie. À présent, suivez-moi et surtout, ne vous éloignez pas. On va faire un bout de chemin ensemble. Les monstres n'existent pas. Il n'y a que l'humain, et c'est bien assez effroyable.

Killing For Culture

Tome 2

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Par David Kerekes
24 avril 2020
Prix : 34 €

Extrait :

Killing for Culture explore les images de mort et de violence et l'obsession humaine consistant à les regarder - ou à ne pas les regarder. Démarrant sur la mythologie des soi-disant films « snuff » et son évolution au sein de la culture populaire, cet ouvrage retrace la mort et ses artifices, en passant par les « mondo » des années 60, les meurtres de Daniel Pearl et Nick Berg, le porno dark, Gimme Shelter et le guro notamment. C'est ainsi que prend forme une époque de véritables atrocités, transformant irrévocablement notre manière de fonctionner en tant que société. Au contraire des images de sexe, clandestines et projetées en privé seulement, les images de mort furent rendues publiques dès les débuts du cinéma. Thomas Edison, père de l'ère moderne, nourrit l'appétit voyeuriste des spectateurs en reconstituant dans ses films des exécutions capitales. Un siècle plus tard, les mises à mort sont devenues authentiques et le monde s'effare des brutalités disponibles gratuitement sur Internet. Certains de ces films sont le fait d'individus utilisant leur téléphone portable - Luka Magnotta, par exemple, ou les adolescents connus sous le nom des maniaques de Dniepropetrovsk. D'autres sont tournés avec un équipement haute gamme et distribués par des groupes organisés, tels que les militants extrémistes de l'État islamique. Killing for Culture, c'est l'ultime décryptage des plus sombres des images filmées.

Lady Killer

L’histoire vraie du plus médiatique tueur en série de tous les temps

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Par Fabien Richard
20 février 2020
Prix : 28 €

Extrait :

Fermez les yeux. Imaginez une forêt un soir de pleine lune dont le silence serait troublé par le bruit d'un corps que l'on traîne sur le sol. Imaginez cet homme que rien ne vouait à devenir un prédateur, un monstre. Imaginez cet ensemble de hasards qui aura conduit à la mort de dizaines d'innocentes, à la transformation d'un étudiant en droit en un serial killer de renommée mondiale, connu par le plus grand nombre comme étant le plus grand des tueurs qu'aura fait naître l'Amérique. Elles s'appelaient Lynda Ann, Roberta, Janice, Debra, Kimberly ; il s'appelait Theodore Robert Bundy, le célèbre tueur d'étudiantes, le « Lady Killer ». À travers son oeuvre, Fabien Richard revient sur ce parcours macabre qui aura conduit Ted de Seattle à Tallahassee, de l'église au perron de l'enfer, faisant d'un jeune homme élégant, intelligent et studieux, le fils du Diable sur les rives du Styx. Laissez-vous emporter par le courant tumultueux d'une déferlante d'émotions aux confins des souffrances de l'âme humaine et affrontez la folie d'un assassin qui semblait pourtant être le gendre idéal. N'auriez-vous pas souhaité danser un soir avec Ted ? N'auriez-vous pas aimé passer une nuit torride dans ses bras ? N'auriez-vous pas voulu devenir son ami et boire une bière en sa compagnie dans une taverne de l'Utah ? Venez découvrir Theodore, soyez effrayé par Ted, venez affronter le Lady Killer en découvrant la pièce de théâtre de Fabien Richard, cet OVNI littéraire !

Ali boubour et les 77 serial killers

Journal intime d’un « serial mytho »

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Par Nicolas Castelaux
24 septembre 2024
Prix : 28 €

Extrait :

« J'ai rêvé d'Ed Kemper la nuit dernière. L'ogre de Santa Cruz s'immisce parfois dans mon inconscient quand la nuit tombe, et ça finit souvent très mal pour moi. […] Je me retrouve seul en face de lui dans une salle d'interrogatoire. John Douglas et Roger Depue referment la porte à double tour derrière nous et se réfugient derrière le grand miroir sans tain pour assister au spectacle qui va suivre. Je me présente à Ed comme étant un spécialiste mondial venu tout droit de France pour lui faire avouer des meurtres supplémentaires. Le grand gaillard me sourit crânement, l'air de dire “Tu peux toujours essayer, microbe !” Il se lève et d'un coup sec, fait péter les chaînes qui lui entravent les mains. Derrière la baie vitrée, personne ne vient à mon secours. Le géant m'ordonne de m'agenouiller. De peur qu'il ne m'arrache la tête de ses mains nues, j'obéis en me mordant les lèvres. » Ali Boubour, écrivain à succès qui se targue d'avoir recueilli les confessions de 77 serial killers, est plongé dans la tourmente. Le Quatrième Orifice, un mystérieux collectif d'enquêteurs du web, expose les uns après les autres les nombreux mensonges sur lesquels il a bâti sa carrière. Comment notre valeureux expert interstellaire va-t-il défendre son honneur ? Quels secrets inavouables cache-t-il au fond de ses archives ? Comment va-t-il tenter de camoufler les traces de l'une des plus grandes impostures littéraires de ces trente dernières années ? Dans cette farce inspirée d'événements réels, Nicolas Castelaux retrace avec cynisme la dérive d'un chouchou des médias devenu en quelques mois la risée des réseaux sociaux, grâce à la persévérance de férus de faits divers en quête de vérité.

Le cri des pendues

Les crimes réels et imaginaires de Gerard Schaefer

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Par Yvonne Mason
23 décembre 2021
Prix : 30 €

Extrait :

Les hurlements des victimes de Gerard Schaefer sont restés muets pendant près de trente-quatre ans. Grâce à cet ouvrage, ils se font enfin entendre. Un jour de juillet 1972, Nancy Trotter et Pamela Sue Wells furent emmenées de force sur Hutchinson Island, une petite île de Floride infestée de moustiques et d'alligators. Elles furent attachées, bâillonnées et pendues à un palétuvier par un homme en qui elles avaient pourtant confiance. Laissées seules le temps que leur bourreau aille se procurer d'autres instruments de torture, elles parvinrent péniblement à s'échapper d'une mort certaine. Ce fait divers mena les enquêteurs sur la piste d'un tueur en série qui, avant 1972, avait opéré sous les radars. Face à lui, les forces de l'ordre se trouvaient en territoire inconnu. Le suspect était un flic véreux obsédé par la pendaison et la nécrophilie, auteur d'un sinistre carnet de route intitulé Journal d'un tueur. Nancy Trotter et Pamela Wells n'étaient que deux des neuf victimes officielles de ce criminel hors normes qui est soupçonné d'avoir assassiné 34 autres victimes inconnues. La traînée de cadavres qu'il laissa derrière lui allait de Fort Lauderdale en Floride à l'Europe et à l'Afrique du Nord. Seul ouvrage de fond abordant les zones d'ombre du parcours criminel nébuleux de Gerard Schaefer, Le cri des pendues donne enfin une voix à ces victimes. Au travers d'extraits explicites de sa correspondance avec des journalistes et des profilers du FBI, Schaefer dévoile ses secrets les plus abjects. Grâce à Yvonne Mason, une ancienne chasseuse de prime diplômée en criminologie, les hurlements de ses nombreuses victimes ne résonnent plus dans le néant.

La peur

Crise du siècle ?

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Par Raffaël Enault et Jérémie Kroubo Dagnini
30 avril 2022
Prix : 34 €

Extrait :

Depuis 2001 et les attentats du 11 septembre, l'humanité est entrée de manière violente dans un nouveau siècle. En effet, en moins de vingt ans, le monde a subi de nombreux bouleversements : guerres, attentats, crises écologiques, économiques, idéologiques et sanitaires… Au point de le transformer ? Probablement. Or, que nous inspire l'incertitude inhérente à tous ces changements, sinon de la peur ? Dans le cadre d'une approche pluridisciplinaire qui pourra faire appel autant aux réflexes et compétences de sociologue que d'anthropologue, d'historien, d'ethnologue, de philosophe, de civilisationiste, de journaliste, de juriste, de psychologue, ou encore d'artiste, cet ouvrage collectif étudie en profondeur les multiples formes que peut revêtir ce sentiment de peur, sans omettre, bien sûr, de s'intéresser à ses conséquences sociétales au présent, et, par conséquent, au futur que nous bâtissons en commun. Peur individuelle ou collective ? Peur raisonnée ou irrationnelle ? Peur sanitaire ? Peur économique ? Peur et terrorisme ? Peur et guerre ? Politique de la peur ? Peur et contre-pouvoir ? Peur et sexualité ? Peur du « genre » ? Peur de la vieillesse ? Peur des images ? Peur du numérique ? Peur de l'homme noir ? Éco-anxiété ? Collapsologie ? La peur dans l'art ? Sous la direction de JKD et Raffaël Enault, vingt-deux brillants auteurs venant d'horizons divers proposent une réflexion sociologique inédite, à résonance parfois internationale, autour de l'ensemble de ces questions somme toute légitimes et évidemment non exhaustives. Une oeuvre originale, éclectique et exigeante scrutant ce bel échantillon de peurs qui reflètent le climat anxiogène du début du 21e siècle. JKD est chercheur, spécialiste en études culturelles et postcoloniales. Il est l'auteur de nombreux essais et articles sociologiques sur la musique jamaïcaine et les musiques noires. Raffaël Enault est écrivain et réalisateur. Il publie en 2018 aux éditions Robert Laffont, Dustan Superstar, unique biographie de Guillaume Dustan. En 2020, il réalise son premier film, Un instant de bonheur (A Glimpse of Happiness), une comédie noire retenue en sélection officielle au Festival international du film d'Oldenbourg (2021).

Front 242

Catch The Men

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Par Eric Duboys
1er mai 2024
Prix : 65 €

Extrait :

En dépit de ses 40 ans d'existence, Front 242 est demeuré un groupe dont, sur le plan biographique, même la part la plus fervente de son public n'avait jusque-là à sa disposition qu'une quantité très limitée d'informations. Non que le quatuor ait travaillé à toute force à cultiver le mystère, mais tant son esthétique visuelle et sonore que ses modes d'intervention, le concept même de « commando » caractéristique de sa démarche, ont pu, par la force des choses, laisser dans l'ombre une bonne part de ce qui avait fait son histoire, envisagée en tant qu'aventure humaine. Il s'agissait donc, en premier lieu, de retracer dans le détail le singulier parcours de la formation, qui l'aura vu en l'espace de quelques années passer du statut de petit groupe belge confidentiel à celui de figure majeure, internationalement reconnue, dans l'histoire des musiques électroniques. Front 242 l'a dû à des productions discographiques aussi novatrices que dépourvues de concessions, mais peut-être plus encore à un exercice de la scène sans commune mesure avec ce qui pouvait alors se pratiquer au sein de ce genre d'expression musicale, encore très mal considéré lorsque le groupe est apparu. Mais l'enjeu consistait aussi et surtout à s'efforcer de creuser aussi loin que possible derrière les seules données factuelles, et de rendre compte de ce qu'aura représenté un tel parcours aux yeux des protagonistes eux-mêmes, qui jusque-là s'étaient toujours montrés relativement réticents à tout épanchement d'ordre personnel. Catch the Men est donc le fruit de nombreux entretiens, ayant couru sur près de trois années, réalisés avec les quatre membres du groupe (Richard 23, Jean-Luc De Meyer, Patrick Codenys et Daniel B.), qui chacun livrent, en s'opposant parfois, leurs sentiments sur pareille aventure. L'oeuvre discographique (mais également visuelle) est, elle aussi, analysée au plus près, afin d'en dégager toute la pertinence et la richesse, tout comme sont également largement abordés les chemins musicaux parallèles qu'ont pu emprunter au fil du temps chacun des membres en dehors de la formation mère, ayant produit au final un corpus d'oeuvres tout à fait considérable et d'une surprenante variété.

Sing Backwards And Weep

Mémoires

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Par Mark Lanegan
1er mai 2024
Prix : 34 €

Extrait :

Des coulisses du "rock de Seattle", Lanegan ne nous cache rien. Dans son récit, il y a tout ce qu'on aurait préféré ne pas savoir sur ce courant musical fascinant, et pourtant on se laisse entraîner dans cette existence hors norme peuplée de personnages surprenants. « Mark Lanegan - primitif, brutal, apocalyptique - que demander de plus ! » - Nick Cave, auteur de the Sick Bag Song et The Death Of Bunny Monroe « D'une brutalité pleine d'honnêteté mais ne s'apitoyant jamais sur son sort, Lanegan trace le tableau introspectif de la naissance même du génie, sur le fil du rasoir, entre beauté et annihilation. Comme un Monet recevant un coup de couteau rouillé, Sing Backwards and Weep est un tableau à couper le souffle, mais sa lecture en est douloureuse. Une fois ouvert, il m'a été impossible de reposer ce livre. » - D. Randall Blythe, auteur de Dark Days et chanteur de Lamb of God « Si vous vous êtes déjà demandé comment la musique de Mark Lanegan a pu éclore, voici un aperçu de l'obscure crasse sur laquelle elle a pris racine. Sing Backwards and Weep est bel et bien un récit affreux, nu et authentique. » - Michael C. Hall de Dexter et Six Feet Under « Une autobiographie où tous les coups sont permis, d'une honnêteté sans compromis. Ce qui élève Sing Backwards and Weep au-dessus du lot, c'est qu'il permet un regard sur l'évolution de Lanegan en tant qu'artiste, de ses premières influences musicales au chanteur et compositeur inimitable que l'on connaît aujourd'hui. » - Tom Hansen, auteur de American Junkie et This Is What We Do « Certains livres vous amusent, certains vous intriguent, et d'autres - ils sont rares - comme Sing Backwards and Weep de Mark Lanegan vous prennent à la gorge et vous entraînent dans les tréfonds du cerveau de l'auteur jusqu'à ce que vous voyiez et éprouviez les mêmes choses que lui. C'est le genre de livres que j'aime. Dégueulasse, d'une grande humanité, et aussi douloureux qu'un jet d'acide dans l'oeil. » - Jerry Stahl, auteur de Permanent Midnight, I, Fatty et Happy Mutant Baby Pills

Black Metal

L'évolution du culte

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Par Dayal Patterson
1er mai 2024
Prix : 75 €

Extrait :

Le black metal est probablement la plus extrême de toutes les musiques, véritable démon dévorant ses adeptes. Cet ouvrage est une anthologie couvrant presque trente années de ce courant musical extrême, comprenant plusieurs centaines de pages de photographies et d'interviews des membres de : Venom, Mercyful Fate, Bathory, Hellhammer, Celtic Frost, Sodom, Slayer, Kreator, Destruction, Vulcano, Sarcofago, Blasphemy, Samael, Rotting Christ, Necromantia, VON, Tormentor, Master's Hammer, Gehenna, Gorgoroth, Trelldom, Cradle of Filth, Dimmu Borgir, Mütiilation, Vlad Tepes, Belketre et les Légions Noires, Dissection, Watain, Marduk, Funeral Mist, Shining, Graveland, Infernum, Behemoth, Enslaved, Satyricon, Isengard / Storm, Ulver, Windir, Negura Bunget, Hades, Primordial, Arcturus, Manes, In the Woods, Ved Buens Ende, Fleurety, Sigh, Dodheimsgard, Mysticum, Aborym, Blacklodge, Amesoeurs / Alcest, Fen, Wolves in the Throne Room et bien d'autres ! Constitué par des entretiens exclusifs avec les figures essentielles de ce genre musical, Black Metal L'Évolution du Culte est à ce jour le guide le plus complet sur cette forme fascinante et controversée du metal extrême. Par son ampleur et sa profondeur, cet ouvrage épique tient de l'encyclopédie. Des pionniers des années 80 à la renaissance explosive du genre en Scandinavie, sans oublier les rejetons les plus divers d'aujourd'hui, Black Metal se saisit du développement de ce mouvement musical in extenso. L'auteur, Dayal Patterson, a commencé sa carrière professionnelle en 2005, après avoir lancé son propre magazine musical, Crypt. Depuis lors, il contribue régulièrement à des publications comme Record Collector, The Quietus, Terrorizer, Decibel, Classic Rock Presents… et, surtout, le magazine Metal Hammer, pour lequel il écrit depuis 2006. Il a également participé aux notes d'albums de célèbres groupes, dont les pionniers du post-punk Killing Joke et les légendes du black metal Marduk.

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